Deux Boeufs attelés à un chariot fort chargé, ne le tiraient qu’avec peine. Cependant l’Essieu criait, et de telle sorte, que les Boeufs, étourdis du bruit qu’il faisait, s’arrêtèrent et se retournèrent vers lui. ” Importun, lui dirent-ils, eh ! qu’as-tu donc tant à crier, toi qui ne fatigues presque point, tandis que nous ne nous plaignons seulement pas, nous qui suons à tirer tout le fardeau ? “
Autre version
” Les Bœufs et l’Essieu “ – Des bœufs traînaient un chariot. Comme l’essieu grinçait, ils se retournèrent et lui dirent : « Hé ! l’ami, c’est nous qui portons toute la charge, et c’est toi qui cries ! »
[quote style=”1″]Ainsi l’on voit des gens qui affectent d’être fatigués, quand ce sont d’autres qui ont la peine.[/quote]Βόες καὶ ἄξων
Βόες ἅμαξαν εἷλκον. Τοῦ δὲ ἄξονος τρίζοντος, ἐπιστραφέντες ἔφασαν οὕτως πρὸς αὐτόν· ” Ὦ οὗτος, ἡμῶν τὸ ὅλον βάρος φερόντων, σὺ κέκραγας;”
[quote style=”1″]Οὕτω καὶ τῶν ἀνθρώπων ἔνιοι, μοχθούντων ἑτέρων, αὐτοὶ προσποιοῦνται κάμνειν.[/quote]
- Esope – (VIIe-VIe siècle av. J.-C)