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Jupiter et les deux Tonneaux

K.R. by K.R.
novembre 18, 2021
in Non classé
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icon-angle-double-right Fables et poésies de Jean de La Fontaine

Les Muses m’ont appris que l’enfance du monde,
Simple, sans passions, en désirs inféconde,
Vivant de peu, sans luxe, évitoit les douleurs :
Nous n’avions pas en nous la fièvre des malheurs
Qui nous font aujourd’hui la guerre.
Le Ciel n’exigeoit lors nuls tributs de la terre :
L’homme ignoroit les Dieux, qu’il n’apprend qu’au besoin.
De nous les enseigner Pandore prit le soin:
Sa boîte se trouva de poisons trop remplie.
Pour dispenser les biens et les maux de !a vie,
En deux tonneaux à part l’un et l’autre fut mis.
Ceux de nous que Jupin regarde comme amis,
Puisent, à leur naissance, en deux tonnes fatales,
Un mélange des deux, par portions égales.
Le reste des humains abonde dans les maux.
Au seuil de son palais Jupin mit ces tonneaux.
Ce ne fut ici-bas que plainte et que murmure
On accusa des maux l’excessive mesure.
Fatigué de nos cris, le monarque des Dieux
Veut lui-même éclaircir la chose en ces bas lieux.
La Renommée en lit aussitôt le message.
Pour lui représenter nos maux et nos langueurs,
On députa deux harangueurs,
De tout le genre humain le couple le moins sage,
Avec un discours ampoulé
Exagérant nos maladies.
Jupiter en fut ébranlé.
Ils firent un portrait si hideux de nos vies,
Qu’il inclina d’abord à réformer le tout.
Momus, alors présent, reprit, de bout en bout,
De nos deux envoyés les harangues frivoles :
« N’écoutez point, dit-il, ces diseurs de paroles.
Qu’ils imputent leurs maux à leur dérèglement,
Et non point aux auteurs de leur tempérament ;
Cette race pourroit avec quelque sagesse
Se faire de nos biens à soi-même largesse. »
Jupiter crut Momus; il fronça les sourcils;
Tout l’Olympe en trembla, sur ses pôles assis.
Il dit aux orateurs : « Va, malheureuse engeance,
C’est toi seule qui rends ce partage inégal ;
En abusant du bien, tu fais qu’il devient mal,
Et ce mal est accru par ton impatience. »

Jupiter eut raison. Nous nous plaignons à tort :
La faute vient de nous aussi bien que du sort.
Les Dieux nous ont jadis deux vertus députées,
La Constance aux douleurs et la Sobriété :
C’étoit rectifier cette inégalité.
Comment les avons-nous traitées?
Loin de loger en nos maisons
Ces deux filles du Ciel, ces sages conseillères,
Nous fuyons leur commerce : elles n’habitent guères
Qu’en des lieux que nous méprisons.

L’homme se porte en tout avecque violence,
A l’exemple des animaux,
Aveugle jusqu’au point de mettre entre les maux
Les conseils de la tempérance.

I. Cette fable, qui a été fort mal placée par la Fontaine à la fin de son poème du Quinquina, était certainement destinée nu recueil de ses Fables. Quelques éditeurs l’y ont rétablie, en effet; mais Walekenaer, tout en approuvant cette restitution qu’il avait d’ailleurs indiquée, ne l’a pas admise dans les éditions qu’il a données des œuvres Complètes de La Fontaine. (Jupiter et les deux Tonneaux)

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