La marquise de la Ferrandière (Marie-Anne Petitan), née à Jours en 1736, morte en 1819.
Cette dame a fait beaucoup de jolies fables en vers.
FABLES :
- Préface
- Le Hibou et l’Hirondelle
- L’Aigle et le Paon
- Le Pinson et la Pie
- L’Enfant et la Ruche
- L’Agneau et sa Mère
- L’Épagneul et le Mâtin
- Le Papillon et la Chenille
- Les deux Loups
- Le Villageois et la Fauvette
- La naissance du Lionceau
- Mahomet et le pauvre Homme
- La Vache et le Loup
- La Consultation
- Les deux Villageois
- L’Hirondelle et la Pie
- Les Souris et le vieux Chien
- Le Riche et le Pauvre
- L’Hermite et le Fermier
- La Poule et le Renard
- La Femme conséquente avec son Mari
- La Vache et l’Âne
- Damis, ou l’Homme mal corrigé
- Le Lis, la Rose et le Tilleul
- Le Serin et la Volière
- Les deux Rêveurs et le Médecin
- Le Merle et l’Hirondelle
- L’Homme et le Cheval
- Le Renard chassé de la cour du Lion
- L’Agneau et le Loup
- Le Chien barbet et son Petit
- La Génisse et sa Mère
- Le Corbeau et la Tourterelle
- Les deux Paysans
- Le Cheval, l’Âne et la Vache
Épître à un Ami, habitant de la Cour.
Te voilà chez les demi-dieux,
Et me voilà dans ma chaumière !
Quelle distance entre nous deux !
A présent tu cherches à plaire
A quelque riche atrabilaire,
A quelque grand bien dédaigneux ;
Ou peut-être qu’à la toilette
D’une laide et vieille coquette,
Qui par hasard est en faveur,
Courtisan plein d’art et d’adresse,
Tu prodigues l’encens flatteur
Que l’on ne doit qu’à la jeunesse.
Mais quel doit être ton tourment !….
Mais quand je le serois, hélas ! mourant de faim,
Vos dons auroient leur prix, l’aumône est toujours bonne ;
Et puis sachez, monsieur, que le riche inhumain
Qui se permet l’injure, en refusant du pain,
N’a plus le droit de mépriser personne.“Le Riche et le Pauvre”
- Œuvres de Madame de La Ferrandière , Mme Armand Hercule de Caumont-Dadde La Ferrandière – 1806