Jules Fleutelot, professeur, au collège Louis Le Grand.Paris. Collection des auteurs Latins.de M. Nisard. (1869) M. Fleutelot a traduit dans les ” Classiques latins,” collection de M. Nisard, Phèdre et les Fastes d’Ovide. On lui doit encore un petit poème : Les Peuples du désert.(1840) .
Notice sur Phèdre. – 1869 :
1 –2 –3 –4
« Les siècles, écrivait Sénèque, s’entasseront par-dessus nous comme une eau profonde ; des œuvres du temps présent, quelques-unes à peine se soutiendront à la surface, et se défendront longtemps, destinées a être tôt ou tard oubliées à leur tour.
Phèdre est assurément un des exemples les plus merveilleux de cette lutte opiniâtre. et de la résistance que les monuments littéraires de l’antiquité ont opposée à l’oubli. Longtemps caché sous les flots, il en est sorti tout à coup, au moment où l’un ne se souvenait guère qu’il eût jamais existé; il a même eu quelque peine à se faire reconnaître pour un homme d’autrefois. Peu connu ou dédaigné pendant sa vie, si l’on en juge par le silence des contemporains; mort sans épitaphe, parce qu’il expira probablement dans l’abandon et la misère; nommé, peut-être dans un vers de Martial, désigné brièvement dans une préface d’Avianus sous le règne de Théodose, il disparaît ensuite, mais toutefois sans qu’il soit impossible de retrouver sa trace ; les débris disloqués, tronqués de ses iambes sont ensevelis dans la mauvaise prose d’un mystérieux Romulus, qui prend le titre d’empereur romain, et pour se donner plus de relief, annonce son ouvrage comme une traduction d’Ésope, sans dire un mot de Phèdre, qu’il copie impudemment. Le roi Alfred, vers la fin du IXe. siècle, ou Henri I, au commencement du XIIIe, fait traduire cette compilation en anglais. Au XIIIe. Marie de France traduit la version anglaise, et dans ses rimes, après une double métamorphose, plusieurs traits de l’ancien original subsistent encore. Un archevêque de Tours, Hildebert, mort vers 1135, prend aussi pour thème la prose de Romulus. Versificateur habile, poète spirituel, et surtout à la manière du temps, il figure sous le nom d’Ésopus à côté d’Horace et de Virgile parmi les auteurs étudiés dans tes écoles, au XIIIe siècle ; au XIVe, il est traduit en vers français, par un anonyme ; en vers allemands, par Boner; au XVe, deux traductions des fables de Hildebert sont imprimées en Italie, l’une en prose par le Napolitain Francesco Tuppo, l’autre en vers par le Véronais Accio Zucco; une dernière paraît en Angleterre, l’an 1503 ; il jouit ainsi de tous les honneurs d’une popularité dérobée à Phèdre, et que celui-ci devait reconquérir plus tard. La prose de Romulus, toujours goûtée. sans doute grâce au levain primitif qui ne laissait pas de lui donner quelque saveur, trouve au XV siècle de nouveaux interprètes, en Allemagne, en France, en Angleterre. en Espagne, en Hollande ; mais déjà, vers ce temps, l’apparition des textes grecs d’Ésope est venue renouveler et rafraîchir les sources de l’apologue, en appelant sur un autre terrain la phalange des traducteurs. Enfin, en 1596. un manuscrit de Phèdre,
……..Échappé par malheur
Découvrit la fourbe et l’erreur.
Quoique moins complet que celui dont le plagiaire s’était servi, il suffit amplement pour dévoiler l’origine du livre de Romulus, et donner le secret de son étonnante fortune. Ainsi, en 1596, Pithou,à qui nous avons, dit Voltaire l’obligation d’avoir déterré les fables de Phèdre, Pithou fait imprimer ces fables pour la première fois. Trois manuscrits ont été dé-couverts presque en même temps; puis, après avoir été vus et touchés à peine par quelques personnes, ils disparaissent, par suite de hasards divers. L’authenticité de l’ouvrage de Phèdre est alors contestée; cette résurrection inattendue d’un classique retardataire ne trouve pas auprès de tous même faveur et même créance. On lui demande ses titres, ses parchemins; il ne peut les produire; des hommes de peu de foi, de peu de goût, ” comme la nature en crée a ses mauvais jours, ”
Sinistra quos in lucem natura extulit,déclarent que le prétendu affranchi d’Auguste n’est autre qu’un certain Perotti, archevêque de Manfredonia. qui a baptisé son œuvre de ce nom antique. Voici donc Phèdre de nouveau dépossédé de la renommée qu’il commençait à se refaire, au profit d’un prélat italien, mort en 1480. Plus récemment , par un contraste singulier, et pour ne se faire faute d’aucune supposition, même des plus étranges, on a été chercher un philosophe appelé Phoedrus, assez inconnu aujourd’hui, excommunié ou condamné en 1515, à la huitième session du concile de Trente, avec Pomponace, Pomp. Lœtus et autres, en insinuant que ce pourrait bien être là le véritable auteur des fables. Cependant Phèdre tient bon, se diu vindicat ; il a ses admirateurs, ses champions qui le défendent; il se défend surtout lui-même; il obtient en Europe plus de quatre cents éditions dans l’espace de deux siècles ; enfin, un homme qui vient à peine de mourir, après avoir pendant près de soixante ans travaillé pour son texte et combattu pour sa gloire,» Schwabe ,par ses instances, a provoqué la recherche, la deuxième exhumation , et la réimpression de ce même manuscrit du Xe siècle, qui avait servi en 1596 pour l’édition princeps. C’est en 1830 seulement qu’ont été ainsi prouvées et assurées, d’une manière irréfragable et à toujours, l’authenticité et l’antiquité de cet auteur, dont certains philologues allemands doutaient encore la veille même, comme il est facile de le montrer par leur propre témoignage.
Maintenant donc qu’on ne court plus le risque d’écrire la biographie d’un homme qui n’aurait jamais existé, ou de juger comme sienne une oeuvre qui ne lui appartiendrait pas, ou de respecter comme chose classique une composition apocryphe de l’époque de la renaissance, j’essaierai de retracer avec quelque détails les vicissitudes de cette singulière destinée, les infortunes de Phèdre pendant sa vie et après, sa mort
Après de longues et doctes dissertations, on ne sait toujours sur la vie de Phèdre que ce qu’il en a dit lui même; ainsi, suivant la poétique expression latine, lui seul portera le flambeau devant nous : sibi ptaeferat facem. Dans quelques vers, dont l’un est littéralement traduit d’Hésiode, Phèdre nous apprend que sa mère le mit au monde sur le Piérus. Cette montagne faisant limite , on a beaucoup discuté pour savoir si la Piérie, à laquelle elle donne son nom, appartenait à la Thrace ou a la Macédoine; si Phèdre, par conséquent, était Thrace ou Macédonien. De nombreuses citations, tirées des historiens et des géographes, ont été rangées en bataille de part et d’autre. ” J’ai voulu, dit M. Gail, établir avant tout mon opinion d’après le texte seul de l’auteur. ” C’était sagement pensé. Mais on ne s’est pas mieux entendu sur ce terrain, les uns ayant vu dans le texte le contraire de ce que d’autres croyaient y voir. La liaison des idées, dans ce prologue du livre III, est cependant facile à saisir. Un Scythe, un Phrygien, c’est-à-dire deux barbares, ont conduit par leur génie une renommée immortelle; Phèdre, né beaucoup plus près de la docte Grèce, favorise ainsi par sa naissance même, rougirait de ne pas s’illustrer comme eux ; bien plus, c’est un devoir pour lui ; la Thrace compte déjà Linus et Orphée parmi ses enfants; Phèdre,enfant de la Thrace, ne veut pas s’endormir dans un lâche sommeil; il fera effort pour ne pas laisser déchoir le nom de la patrie :
Cur somno inerti deseram patriae decus
C’est même précisément sur le Piérus, sur la montagne où Phèdre était né, que les traditions recueillies de son temps plaçaient le séjour habituel d’Orphée. D’après Conon mythologue contemporain de César; c’est sur le Piérus que Midas, roi des Bryges, était allé écouter ses hymnes et ses discours ; c’est là qu’il avait appris d’Orphée l’art de gouverner. Mais sans insister sur ce rapprochement, je dirai que Phèdre songe surtout ici, en poète, aux âges anciens et poétiques. Sans doute la Piérie, sons Auguste, faisait partie de la Macédoine; mais il suffit à Phèdre que les Thraces l’aient habitée autrefois, et c’est ce que Strabon nous apprend dans plusieurs endroits de sa géographie. M. Gail, avec Schwabe et Desbillons, bouleverse et transpose tout le passage en question, pour faire de Phèdre un Macédonien malgré lui, en faisant lomber sur Linus et Orphée les mots ego propior, qui évidemment se rapportent à Ésope et Anacharsis.
C’est seulement, par la pièce Supersunt mihi, sous quelque nom qu’on la mette, que nous entrevoyons la destinée de Phèdre vers la fin de sa carrière. Il s’était vanté autrefois d’avoir arraché de son cœur tout souci de s’enrichir (curam habendi), toute envie de posséder; il s’était rapproché de l’idéal du poète, de l’esquisse à la fois comique et touchante qu’Horace en avait tracée :
…..Versus amat, hoc studet unum.
…………Vatis avarus
Non temere est animus……..
…..Vivit siliquis et pane secundo….
Il eut à se repentir plus tard d’avoir trop dédaigné des sons vulgaires ; on le voit expier par la pauvreté, et plus cruellement par les humiliations qu’elle entraîne, son imprudente bravade. Le juge qu’il sollicite est appelé à prononcer dans une affaire qui traîne depuis longtemps en longueur, et d’où parait dépendre la subsistance même de Phèdre. ” Chaque jour, dit-il, la vie nous rapproche de la mort; plus ces délais se prolongent, et moins je me ressentirai de ce que vous ferez pour moi ; plus votre décision sera prompte, plus j’aurai le loisir d’en profiter. Je jouirai plus longtemps, si j’ai reçu plus tôt. Pendant qu’il me reste quelques jours d’une vie traînante, il est possible encore de me secourir; plus tard, quand je ne serai plus qu’un débile vieillard, votre bonté s’efforcera en vain de m’assister; j’aurai cessé de pouvoir profiter de vos bienfaits ; la mort sera là, réclamant le fatal tribut.” On est ému de la vivacité même de cette requête; c’est vraiment le placet de la misère, c’est le cri de la faim : « Date victum, » On reconnaît dans ces claires et pressantes paroles, l’effort d’un homme qui surmonte sa honte de mendiant et son abattement de malheureux, pour frapper un dernier coup, pour implorer efficacement du secours ; on souffre de voir, non pas le génie sans doute, mais un esprit délicat, une intelligence polie, un écrivain de mérite, en proie à ces inquiétudes suprêmes Le pauvre poète, comme il est souvent arrivé à ses pareils, n’est monté sur les collines du Parnasse que pour proclamer de plus haut sa détresse .Quel le qu’ait été l’issue du procès, la vieillesse de Phèdre ne dut pas être heureuse ; les bienfaits qui viennent nous trouver, relèvent et raniment notre âme, tout en chassant la pauvreté ; mais l’aumône qu’on a reçue, après l’avoir demandée ou longtemps attendue, n’est jamais sans amertume ; cette aumône abrège à la longue l’existence même qu’elle soutient. Un de ses biographes pourtant le fait vivre jusque sous le règne de Domitien .Il aurait été en ce cas plus que centenaire. Suétone nous apprend qu’Orbitius, ce consciencieux maître d’école , dont Horace n’oublia jamais la méthode, vécut plus de cent ans, misérable, et habitant sous les tuiles. Mais toutes les natures ne s’accommodent pas également de ces conditions, de ce régime ; et il est permis de douter que Phèdre ait donné un nouvel exemple de leur salutaire influence.
Comment parler, après ces tristes détails, de la vanité de Phèdre, si sévèrement critiquée? Sans doute, quand il dit tout haut que les générations futures feront leurs délices de son livre, quand il déclare qu’en dépit des envieux, une gloire solennelle l’attend, on peut sourire à tant de présomption à propos d’une centaine de fables. Mais d’abord, ce genre de composition s’était beaucoup agrandi et ennobli à ses yeux ; il ne voyait plus là simplement de ces contes qui viennent immédiatement après ceux des nourrices, suivant les expressions dédaigneuses de Quintilien et d’Ausone; il avait prétendu que son ouvrage fût un recueil de préceptes et d’exemples utiles, un tableau de la vie, une représentation des mœurs des hommes, où les uns auraient appris à se corriger de leurs travers et les autres à faire le bien avec une nouvelle ardeur. Ensuite, comment ne pardonnerait-on pas à celui qui ne rencontrait dans le présent que dégoûts et privations, de s’être réfugié ainsi dans l’avenir ?
Tant mieux, si au sein de réalités pénibles, il a été bercé quelquefois par ces espérances, plus nobles que modestes, s’il a moins souffert alors de ses chagrins, comme il le dit lui-même :
Reque his dolorem lenirem remediis
tout en ayant tort peut-être de promettre lui-même, par avance, à ces bagatelles, les applaudissements de la postérité.
On a cherché dans les fables de Phèdre d’autres indices sur son caractère, ses opinions, ses habitudes. On sait jusqu’où peuvent mener en pareil cas l’interprétation et l’analyse : les uns, pour prouver qu’il avait adopté les opinions de la philosophie stoïcienne, ont cité ce vers :
Fatale exitium corda durato feram.
D’antres, en réfléchissant bien à ce que dit Phèdre à propos du combat des rats et des belettes, représenté sur les murailles des cabarets, auraient volontiers soupçonné le poète d’avoir fréquenté ces mauvais lieux, et de s’être adonné à l’ivrognerie. L’auteur de l’Historia critica Catoniana voulait retrancher absolument ce vers du texte, et voici la raison qu’il en donnait: « Quia prodit hominem vint tabertas quo-tidie frequentautem, nec proinde nimiss obrium. Sans poser en principe que tout écrivain moraliste est nécessairement exempt de défauts et de vices, on peut croire au moins qu’un homme si fort préoccupé du jugement que le public porterait sur ses œuvres , se serait bien gardé de donner prise par ses mœurs à la médisance.
On ignore absolument comment Phèdre mourut et quand il mourut ; et, comme on vient de le voir, c’est dans son ouvrage seulement qu’on a puisé quelques notions incertaines sur sa vie même. Il ne parait donc pas que cette innovation poétique et la destinée de celui qui la tenta aient été beaucoup remarquées. Peut-être des témoignages qui s’y rapportaient ne sont-ils pas parvenus jusqu’à nous. C’est ainsi que, faute de documents précis, les critiques ont placé à leur gré la naissance de Quinte-Curce 50 ans avant J.-C. ou l’ont fait vivre sous Constantin, sans parler des opinions intermédiaires; c’est ainsi qu’on ne trouve nulle part le nom de V. Pater-culus, avant le VIe siècle, dans Priscien ; aussi n’a-t-on pu lui composer, comme à Phèdre, une histoire probable qu’à l’aide de son livre .
Héritiers de l’antiquité, quel désordre n’avons-nous pas dû trouver dans une succession recueillie si tard, après avoir passé par tant de mains maladroi- , tes ou infidèles ! Déjà chez les anciens, les moyens de créer, d’étendre, de perpétuer la publicité, n’étant pas a comparer avec les nôtres, Il devait arriver
souvent que certaines productions littéraires restassent enfermées dans des limites très-étroites, et que le plus grand nombre en perdit le souvenir tôt on tard, faute de monuments matériels, ou par suite de la destruction aussi facile qu’irréparable de ces monuments mêmes. D’heureux hasards et la vitalité inhérente au génie ont sauvé du naufrage les chefs-d’œuvre du siècle d’Auguste; mais tous ces hommes d’esprit, de talent, d’inspirations variées; tous ces amis dignes et choisis, dont Horace et Virgile ont fait l’éloge, que connaissons-nous d’eux, sinon cet éloge même? et pour n’en citer qu’un, on sont les charmantes et faciles comédies de Fundanius :
Unus vivorum comes garrire libellos.
Quant à ceux qui ont survécu, si nous manquons d’indications pour leur biographie, s’il est malaisé de les suivre du berceau à la tombe, il ne l’est pas moins de suivre leurs écrits mêmes depuis le jour où ils furent tracés, jusqu’à l’époque de la renaissance. On ne tenait donc pas assez compte de ces considérations , quand on a invoqué l’absence de témoignages contemporains ou postérieurs, à l’égard de certains auteurs, Quinte-Curce et Phèdre par exemple, pour attaquer l’authenticité des ouvrages qui portent leur nom.
Sans être arrivé jusqu’à nous sous la sauvegarde d’une éclatante notoriété, Phèdre devait être loin de s’attendre à ce que, du même coup, on déclarât ses fables apocryphes, il composées vers la fin du 15e siècle ; trois preuves méritent d’être successivement examinées :
1° Martial et Avianus ont parlé de Phèdre, sous Domitien et Théodose ;
2° On retrouve ses fables dans des compilations en prose, antérieures au douzième siècle;
3° Les manuscrits d’après lesquels les premières éditions furent faites sont d’une antiquité suffisante pour qu’on les croie authentiques.
Un mot d’abord sur la phrase déjà citée de la Consolation à Polybe ; on ne peut rien en conclure contre Phèdre. Un homme exilé depuis longues années, nous dit-il, chez des nations barbares, ou il a oublié même son latin, devait être bien peu au courant de ce qui se passait alors dans la république des lettres. Une assertion où Phèdre se trouvait supprimé d’un trait de plume paraissait si étrange à Diderot, qu’il ne demandait pas d’autre preuve pour juger la pièce controuvée : « Aucun critique, dit-il, n’a tiré cette conséquence, qui se présentait naturellement, D’autres ont essayé de tout concilier, en imaginant que ce n’était autre que Phèdre lui-même. Je passe aux vers de Martial :
An imitatur improbi jocos Phaedri?
« Que fait notre ami Cassius Rufus ? imiterait il les compositions légères, et parfois licencieuses de Phèdre ? » Sans doute, au premier aspect, ce n’est point là une désignation formelle et expresse; mais elle prend, pour ainsi dire, plus de consistance et de précision, si l’on considère d’abord que Phèdre, en parlant de son ouvrage, se sert toujours du mot même de Martial : hocjocorum genus —narrantis jocus —nos jocari fictis fabulis ; et ensuite, que certaines pièces,dont nous n’avons que le commencement ou la fin, nous autorisent à supposer dans l’ouvrage de Phèdre des suppressions, des lacunes considérables, et justifient pleinement l’épithète dont Martial s’est servi. Les joyeusetés, on plutôt les obscénités que l’affranchi d’Auguste s’était quelquefois permises, se présentaient volontiers à la mémoire d’un homme déjà fort impur lui-même : c’était là peut-être tout ce qu’il en avait retenu.
- La vie de Phedre par Jules Fleutelot