Joseph POISLE-DESGRANGES
Un pauvre limonier surchargé de litière,
S’indignait qu’un baudet osât le précéder.
— Un baudet ! disait-il, me faire aller derrière !
Je ne saurai jamais à tant d’orgueil céder.
— Calme-toi, mon ami, lui répond un poète
Que plus d’un passe-droit avait rendu savant ;
Ce n’est pas seulement qu’à ta vieille charrette
Qu’on voit marcher l’âne devant.
“Le Cheval et l’Âne”