Alix malade, se sentant presser,
Quelqu’un lui dit : il te faut confesser;
Voulez-vous pas mettre en repos votre ame ?
Oui, je le veux, lui répondit la dame;
Quà père André l’on aille de ce pas;
Car il entend d’ordinaire mon cas.
Un messager y court en diligence,
Sonne au couvent de toute sa puissance.
Qui venez-vous demander ? lui dit-on.
C’est père André, celui qui, d’ordinaire,
Entend Alix dans sa confession.
Vous demandez, reprit alors un frère,
Le père André , le confesseur d’Alix ?
Il est bien loin :hélàs ! le pauvre père,
Depuis dix ans, confesse au paradis.
“Conte: Alix malade”