Jean de La Fontaine
Poète, moraliste, romancier et fabuliste XVIIº – Contes de Jean de La Fontaine
Les Contes de Jean de La Fontaine – Fin 1664 debut 1666, La Fontaine alors gentilhomme servant de la Duchesse douarière d’Orléans fit paraître “Les contes et nouvelles” en deux parties.
Récits paillards, imités pour beaucoup d’entre eux de l’Arioste, Boccace, et François Rabelais. Dans ces contes et nouvelles; les épouses dans la “Joconde”, les cocus dans les “Cocu battu et content”, les religieux dans “L’Ermite” etc… etc… en font les frais.
Il dira dans sa préface : “…et puis ce n’est ni le vrai ni le vraisemblable qui font la beauté et la grâce de ces choses-ci; c’est seulement la manière de les conter.”
Contes de Jean de La Fontaine :
- Joconde
- Le Cocu battu et content
- Le Mari confesseur
- Le Savetier
- Le Paysan qui avoit offensé son seigneur
- Le Muletier
- La Servante justifiée
- La gageure des trois commères
- Le calendrier des vieillards
- A femme avare galant escroc
- On ne s’avise jamais de tout
- Le Gascon puni
- La fiancée du roi de Garbe
- La coupe enchantée
- Le petit chien qui secoue de l’argent et des pierreries
- Paté d’Anguille
- Le magnifique
- La Matrone d’Ephèse
- Belphégor
- La clochette
- Le Glouton
- Les deux amis
- Le baiser
- Le Faucon
- Alix malade
- Le juge de Mesle
- Sœur jeanne
- Le portrait d ‘Iris
- L’Amour mouillé
- Les quiproquo
- Les arrêts d’amour
- Les oies de frère Philippe
- Richard Munutolo
- Les frères de Catalogne
- Le berceau
- L’oraison de Saint Julien
- Le Villageois qui cherche son Veau
- L’anneau d’Hans Carvel
- L’Hermite ou Frère Luce
- Mazet de Lamporechio
- La Mandragore
- Les Rémois
- La courtisane amoureuse
- Nicaise
- Comment l’esprit vient aux filles
- L’abbesse malade
- Les Troqueurs
- Le cas de conscience
- Le diable de Papefiguière
- Féronde, ou le purgatoire
- Le psautier
- Le roi Candaule, et le Maître en droit
- Le diable en enfer
- La jument du compère Pierre
- Les lunettes
Les contes qui suivent n’ont jamais été groupés ainsi par la Fontaine, car il ne fit plus de recueil à part depuis la sentence d’interdiction prononcée par le lieutenant de police contre la IVe partie .
La Matrone d’Ephèse et Belphégor parurent en 1682, à la suite du Poème du Quinquina, aux pages 57-93 d’un volume in-12, publié, à Paris, chez Denis Thierry et Claude Barbun, qui contient aussi, après ces deux contes, les fragments de l’opéra de Galatée et l’opéra de Daphné. La Clochette, le Fleuve Scamandre, la Confidente sans le savoir, le Remède, les Aveux indiscrets, sont aux pages 137-189 du tome I des Ouvrages de prose et de poésie des sieurs de Maucrois et de la Lontaine, à Paris, chez Claude Barbin, 1685 (2 volumes in-12) : ils ont été réimprimés tous les cinq, avec la Matrone d’Éphèse et Belphégor, dans l’édition de Henry Desbordes, Amsterdam, 1686, in-12, et, avec les figures de Romain de Hooge, dans celle de Pierre Brunel, Amsterdam, 1696, in-8°.
La Clochette l’avait été déjà au tome I de l’impression hollandaise de 1685. Le conte des Quiproquo a vu le jour pour la première fois dans les œuvres posthumes de M. de la Fontaine, publiées à Paris, en 1696, chez Jean Pohier, 1 volume in-12, p. 151 – 160; il fut joint, en 1699, à un choix de pièces galantes ( Utrecht, Antoine Schouten, 1 volume in-12), et en 1705, à un recueil de contes (Amsterdam, Pierre Brunel, 1 volume in-12)….
Les gravures des contes de Jean de La Fontaine proviennent de :” Contes mis en vers – 1777″.
“Contes de Jean de La Fontaine”