Une bougie, un soir, à côté d’un flambeau,
S’imaginait au moins être un astre nouveau.
Admirez quel éclat je répands! disait-elle.
Quelqu’un répondit à la belle :
Cet éclat si brillant que vous apercevez,
Vous croyez le donner, non, vous le recevez.
Que le flambeau se retire, ma mie,
Et vous apercevrez l’éclat d’une bougie.
Ainsi le courtisan, d’un arrogant maintien,
Loin du soleil de la cour n’est plus rien.
“La Bougie et le Flambeau”