• Accueil
  • Blog des fables
  • J. La Fontaine
    • Les fables de Jean de La Fontaine
    • Anecdotes sur La Fontaine
    • Théâtre de La Fontaine
    • Contes de La Fontaine
    • Livre 1er
      • Livre 2
      • Livre 3
      • Livre 4
      • Livre 5
      • Livre 6
      • Livre 7
      • Livre 8
      • Livre 9
      • Livre 10
      • Livre 11
      • Livre 12
  • Les Fabulistes
    • Biographies et jugements
    • Fables analysées et expliquées
    • Citations
    • Fables-Express
  • Antiquité
    • Ésope
    • Analyses des fables d’Ésope
  • M-âge
  • XVIº
  • XVIIº
    • Jean de La Fontaine
  • XVIIIº
  • XIXº
    • Jean Anouilh
  • XXº
  • XXIº
  • Éditos
    • Billets d’Humeur
  • Illustrations
  • Livres
  • À vous
Contact
Rue Des Fables
mardi 21 mars 2023
  • Accueil
  • Antiquité
  • Moyen-âge
  • XVIe siècle
  • XVIIe siècle
  • XVIIIe siècle
  • XIXe siècle
  • XXe siècle
  • XXIe siècle
No Result
View All Result
  • Accueil
  • Antiquité
  • Moyen-âge
  • XVIe siècle
  • XVIIe siècle
  • XVIIIe siècle
  • XIXe siècle
  • XXe siècle
  • XXIe siècle
No Result
View All Result
Rue Des Fables
No Result
View All Result

La Femme noyée

K.R. by K.R.
novembre 18, 2021
in Fables de La Fontaine
A A
0
VIEWS
Partager sur Facebook

Je ne suis pas de ceux qui disent : « Ce n’est rien :
C’est une femme qui se noie. »
Je dis que c’est beaucoup ; et ce sexe vaut bien
Que nous le regrettions, puisqu’il fait notre joie.
Ce que j’avance ici n’est point hors de propos,
Puisqu’il s’agit en cette Fable,
D’une femme qui dans les flots
Avait fini ses jours par un sort déplorable.
Son Epoux en cherchait le corps,
Pour lui rendre, en cette aventure,
Les honneurs de la sépulture.
Il arriva que sur les bords
Du fleuve auteur de sa disgrâce
Des gens se promenaient ignorants l’accident.
Ce mari donc leur demandant
S’ils n’avaient de sa femme aperçu nulle trace :
« Nulle, reprit l’un d’eux ; mais cherchez-la plus bas ;
Suivez le fil de la rivière. »
Un autre repartit : « Non, ne le suivez pas ;
Rebroussez plutôt en arrière :
Quelle que soit la pente et l’inclination
Dont l’eau par sa course l’emporte,
L’esprit de contradiction
L’aura fait flotter d’autre sorte. »
Cet homme se raillait assez hors de saison.
Quant à l’humeur contredisante,
Je ne sais s’il avait raison ;
Mais que cette humeur soit ou non
Le défaut du sexe et sa pente,
Quiconque avec elle naîtra
Sans faute avec elle mourra,
Et jusqu’au bout contredira,
Et, s’il peut, encor par-delà.

Analyses de Chamfort – 1796.

V. 25…..Assez hors de saison. C’est mon avis, et je ne conçois pas pourquoi La Fontaine s’est donné la peine de rimer cette historiette assez médiocre. (La Femme noyée)

Commentaires de MNS Guillon – 1803.

La Femme noyée
La Femme noyée

Cette jolie pièce de vers est moins un apologue qu’un conte ou fabliau. On en a mêlé quelques-uns parmi les fables ; mais ces apologues de contrebande n’ont rien ici dont la morale et la religion puissent s’offenser. Avec l’innocence de l’apologue, ils en ont aussi la grâce. Conteur ou fabuliste, La Fontaine est toujours l’écrivain sans rivaux et sans successeurs.
(1) Je ne suis pas de ceux qui disent, etc. Existe-t-il quelque part exorde où une plus fine plaisanterie soit déguisée sous un air de bonne-loi plus ingénue? La naïveté du poète est telle, qu’elle se communique à son lecteur, et laisse son opinion, indécise sur le jugement à porter d’un sexe dont on dit et tant de bien et tant de mal.
(2) Et ce sexe vaut bien, etc. Avoit-il sous les yeux ce vieux fabliau de Constant Duhamel, où on lit: «Je dis que les dames sont l’ouvrage du créateur, le plus agréable comme le plus utile, et je soutiens en conséquence qu’on ne sauroit assez les honorer ». ( Fabliaux de Legrand, T, IV. p. 237. )
(3) Rebroussez plutôt en arrière. On dit rebrousser chemin, et retourner en arrière. (4) Et jusqu’au bout contredira, Et S’il se peut encor par-delà. C’est le mot de Faerne : Morosa et discors vel mortua litigat uxor. Mais quand on est au bout, le moyen d’aller plus loin? Cest précisément l’exagération qui fait le sel de l’épigrairime. Si l’on disoit : les femmes parlent jusqu’à la mort, il n’y auroit à cela rien de malin. Dites qu’elles parlent vingt-quatre heures après la mort, et ce proverbe devient un trait de satyre raisonnable.

Previous Post

La Femme et son Miroir

Next Post

La Feuille, fable d’Arnault

Next Post

La Feuille, fable d'Arnault

Ajouts récents

  • Fables du XXIe siècle
  • Hommage à Kader Reffes
  • Zeus, Promothée, Athéné et Momos
  • Zeus et les Hommes
  • Zeus et les Hommes
Rue Des Fables

  • Origines des Fables
  • Anecdotes
  • Citations
  • Fables illustrées

ruedesfables.net - 2021 I Règles de confidentialité I Contact I Politique de confidentialité

No Result
View All Result
  • Accueil
  • Blog des fables
  • J. La Fontaine
    • Les fables de Jean de La Fontaine
    • Anecdotes sur La Fontaine
    • Théâtre de La Fontaine
    • Contes de La Fontaine
    • Livre 1er
      • Livre 2
      • Livre 3
      • Livre 4
      • Livre 5
      • Livre 6
      • Livre 7
      • Livre 8
      • Livre 9
      • Livre 10
      • Livre 11
      • Livre 12
  • Les Fabulistes
    • Biographies et jugements
    • Fables analysées et expliquées
    • Citations
    • Fables-Express
  • Antiquité
    • Ésope
    • Analyses des fables d’Ésope
  • M-âge
  • XVIº
  • XVIIº
    • Jean de La Fontaine
  • XVIIIº
  • XIXº
    • Jean Anouilh
  • XXº
  • XXIº
  • Éditos
    • Billets d’Humeur
  • Illustrations
  • Livres
  • À vous

ruedesfables.net - 2021 I Règles de confidentialité I Contact I Politique de confidentialité

Welcome Back!

Login to your account below

Forgotten Password?

Retrieve your password

Please enter your username or email address to reset your password.

Log In
Ce site fonctionne avec des cookies. En continuant, vous acceptez leur utilisation.