• Accueil
  • Blog des fables
  • J. La Fontaine
    • Les fables de Jean de La Fontaine
    • Anecdotes sur La Fontaine
    • Théâtre de La Fontaine
    • Contes de La Fontaine
    • Livre 1er
      • Livre 2
      • Livre 3
      • Livre 4
      • Livre 5
      • Livre 6
      • Livre 7
      • Livre 8
      • Livre 9
      • Livre 10
      • Livre 11
      • Livre 12
  • Les Fabulistes
    • Biographies et jugements
    • Fables analysées et expliquées
    • Citations
    • Fables-Express
  • Antiquité
    • Ésope
    • Analyses des fables d’Ésope
  • M-âge
  • XVIº
  • XVIIº
    • Jean de La Fontaine
  • XVIIIº
  • XIXº
    • Jean Anouilh
  • XXº
  • XXIº
  • Éditos
    • Billets d’Humeur
  • Illustrations
  • Livres
  • À vous
Contact
Rue Des Fables
mardi 21 mars 2023
  • Accueil
  • Antiquité
  • Moyen-âge
  • XVIe siècle
  • XVIIe siècle
  • XVIIIe siècle
  • XIXe siècle
  • XXe siècle
  • XXIe siècle
No Result
View All Result
  • Accueil
  • Antiquité
  • Moyen-âge
  • XVIe siècle
  • XVIIe siècle
  • XVIIIe siècle
  • XIXe siècle
  • XXe siècle
  • XXIe siècle
No Result
View All Result
Rue Des Fables
No Result
View All Result

Le Pâtre et le Lion

K.R. by K.R.
novembre 18, 2021
in Fables de La Fontaine
A A
3
VIEWS
Partager sur Facebook

Les Fables ne sont pas ce qu’elles semblent être.
Le plus simple animal nous y tient lieu de Maître.
Une Morale nue apporte de l’ennui ;
Le conte fait passer le précepte avec lui.
En ces sortes de feinte il faut instruire et plaire,
Et conter pour conter me semble peu d’affaire.
C’est par cette raison qu’égayant leur esprit,
Nombre de gens fameux en ce genre ont écrit.
Tous ont fui l’ornement et le trop d’étendue.
On ne voit point chez eux de parole perdue.
Phèdre était si succinct qu’aucuns l’en ont blâmé.
Esope en moins de mots s’est encore exprimé.
Mais sur tous certain Grec renchérit et se pique
D’une élégance Laconique.
Il renferme toujours son conte en quatre Vers ;
Bien ou mal, je le laisse à juger aux Experts.
Voyons-le avec Esope en un sujet semblable.
L’un amène un Chasseur, l’autre un Pâtre, en sa Fable.
J’ai suivi leur projet quant à l’événement,
Y cousant en chemin quelque trait seulement.
Voici comme à peu près Esope le raconte.
Un Pâtre à ses brebis trouvant quelque méconte,
Voulut à toute force attraper le Larron.
Il s’en va près d’un antre, et tend à l’environ
Des lacs à prendre Loups, soupçonnant cette engeance.
Avant que partir de ces lieux,
Si tu fais, disait-il, ô Monarque des Dieux,
Que le drôle à ces lacs se prenne en ma présence
Et que je goûte ce plaisir,
Parmi vingt Veaux je veux choisir
Le plus gras, et t’en faire offrande.
A ces mots sort de l’antre un Lion grand et fort.
Le Pâtre se tapit, et dit à demi mort :
Que l’homme ne sait guère, hélas ! ce qu’il demande !
Pour trouver le Larron qui détruit mon troupeau,
Et le voir en ces lacs pris avant que je parte,
O monarque des Dieux, je t’ai promis un veau :
Je te promets un bœuf si tu fais qu’il s’écarte.
C’est ainsi que l’a dit le principal Auteur :
Passons à son imitateur.

Analyses de Chamfort – 1796.

Le Pâtre et le Lion
Le Pâtre et le Lion

Le Pâtre et le Lion – Vers 1. Les fables ne sont pas , etc.. . Voici encore un Prologue , mais moins piquant et moins agréable que celui du livre précédent, cependant on y reconnaît toujours La Fontaine , ne fut-ce qu’à ce joli vers :
V. 6. Et conter pour conter me semble peu d’affaires. Ce vers devrait être la devise de tous ceux qui font des fables et même des contes.
V. 18. L’un amène un chasseur. …. Cette fable et la suivante semblent être la même et n’offrir qu’une seule moralité. II y a cependant des différences à observer. Dans la première c’est un paysan qu’on ne peut accuser que d’imprudence , quand il suppose que sa brebis n’a pu être mangée que par un loup. Il se croit assez fort pour combattre cet animal, et trouve à décompter quand il voit qu’il a affaire à un lion. Il n’en est pas de même de la fable suivante. Celui qui en est le héros sait très bien qu’il va combattre un lion, et cependant il est saisi de frayeur quand il voit le lion paraître. C’est un fanfaron qui l’est, pour ainsi dire , de bonne foi, et en se trompant lui-même. Il convenait, ce me semble, que La Fontaine exprimât cette différence et donnât deux moralités diverses. Le paysan n’est nullement ridicule et le chasseur l’est beaucoup. Je crois que la morale du premier Apologue aurait pu être, connaissez bien la nature du péril dans lequel vous allez vous engager. Et la morale du second : Connaissez-vous vous-même , ne soyez pas votre dupe , et ne vous en rapportez pas au faux instinct d’un courage qui n’est qu’un premier mouvement. Au surplus, l’exécution de ces deux fables est agréable sans avoir rien de bien saillant.

Commentaires de MNS Guillon – 1803.

( 1) Les fables ne sont pas , etc. En apparence , des jeux d’enfants, des hochets pour l’homme oisif, réellement un cours d’instruction qui s’étend à toutes les conditions comme à toutes les circonstances de la vie.
(2) Une morale nue apporte de l’ennui : Le conte fait passer le précepte avec lui. «Le fabuliste attentif à ménager notre amour-propre par le déguisement de l’instruction, et notre paresse, par la brièveté du récit, nous conduit à la vertu par la main du plaisir : il cache sous des guirlandes de fleurs les épines de la morale ; il parait n’avoir dessein que de nous accuser, et nous lui pardonnons de nous instruire». ( M. l’abbé de La Serre.) (3. Et conter pour conter me semble peu d’affaire. Encore un, de ces vers d’inspiration , comme il y en a tant dans ces fables; mais de ces vers que La Fontaine seul a trouvés.
(4) Nombre de gens fameux en ce genre ont écrit. Nous avons fait des recherches très étendues sur ces écrivains et leurs ouvrages, pour en composer une Histoire universelle de l’Apologue, dont les derniers évenemens ont suspendu l’impression annoncée en 1788.
(5) Phèdre était si succinct qu’aucun l’en ont blâmé. Il le déclare lui même dans ces termes: Hac exsecutus sum proptereà pluribus, Brevitate nimiâ quoniam quosdam offendimus, « Je me suis livré à plus de détails dans cette fable , parce que l’on a trouvé dans les autres trop de brièveté». ( L. III. fab. II. v. 60. ) Il s’en faut bien que La Fontaine fût aussi sévère.
(6) Mais sur tous certain Grec, etc. Gabrias. C’est de lui que Desbillons a dit qn’il affecte un style précis et serré qui souvent nuit au sens, le comprime et l’étrangle. (Préf. de ses fab. p. 17.)
(7) Avant que partir. Dites : avant de.

Previous Post

Le Pasteur et la Brebis

Next Post

Le pauvre Homme Philosophe

Next Post

Le pauvre Homme Philosophe

Ajouts récents

  • Fables du XXIe siècle
  • Hommage à Kader Reffes
  • Zeus, Promothée, Athéné et Momos
  • Zeus et les Hommes
  • Zeus et les Hommes
Rue Des Fables

  • Origines des Fables
  • Anecdotes
  • Citations
  • Fables illustrées

ruedesfables.net - 2021 I Règles de confidentialité I Contact I Politique de confidentialité

No Result
View All Result
  • Accueil
  • Blog des fables
  • J. La Fontaine
    • Les fables de Jean de La Fontaine
    • Anecdotes sur La Fontaine
    • Théâtre de La Fontaine
    • Contes de La Fontaine
    • Livre 1er
      • Livre 2
      • Livre 3
      • Livre 4
      • Livre 5
      • Livre 6
      • Livre 7
      • Livre 8
      • Livre 9
      • Livre 10
      • Livre 11
      • Livre 12
  • Les Fabulistes
    • Biographies et jugements
    • Fables analysées et expliquées
    • Citations
    • Fables-Express
  • Antiquité
    • Ésope
    • Analyses des fables d’Ésope
  • M-âge
  • XVIº
  • XVIIº
    • Jean de La Fontaine
  • XVIIIº
  • XIXº
    • Jean Anouilh
  • XXº
  • XXIº
  • Éditos
    • Billets d’Humeur
  • Illustrations
  • Livres
  • À vous

ruedesfables.net - 2021 I Règles de confidentialité I Contact I Politique de confidentialité

Welcome Back!

Login to your account below

Forgotten Password?

Retrieve your password

Please enter your username or email address to reset your password.

Log In
Ce site fonctionne avec des cookies. En continuant, vous acceptez leur utilisation.