Par une femme un vizir consulté,
Ne put, d’une affaire épineuse,
Résoudre la difficulté.
Alors cette femme orgueilleuse
Dit au vizir : « Quittez donc votre emploi,
Et végétez parmi l’épais vulgaire ;
Pourquoi recevez-vous tant de bienfaits du roi.
Si vous ne savez pas terminer une affaire ?
— Femme, dit le vizir, vous me faites pitié.
Et vous mériteriez quelques grains d’ellébore :
C’est pour tout ce qu’il sait qu’un vizir est payé,
Et non pas pour ce qu’il ignore.
“Le Vizir”