Il est des insectes jolis
Déployant dans les airs la gaze de leurs ailes,
Effaçant par l’éclat des couleurs les plus belles
Des fleurs de nos vergers le brillant coloris ,
Capricieux, je gage, et peut-être infidèles ,
Enfin, portant un masque… à ce trait, mes amis,
Reconnaissez les demoiselles.
Que si de vos Chloés trop vivement épris,
La fureur d’épouser vous prend jamais près d’elles
Souvenez-vous du masque, et vous serez guéris.
(Les Demoiselles) – M. D. G** – Almanach des Muses – 1888.