Fables :
Les fables ne sont pas ce qu’elles semblent être,
Le plus simple animal nous y tient lieu de maître. VI, I.
Les bêtes, à qui mieux mieux,
Y font divers personnages,
Les uns fous, les autres sages :
De telle sorte pourtant
Que les fous vont l’emportant ;
La mesure en est plus pleine. LX. 1
Famine :
Sotte de ne pas voir que le plus grand des soins
Ce doit être celui d’éditer la famine. III. 6
Femme :
Je ne suis pas de ceux qui disent : Ce n’est rien;
C’est une femme qui se noie.
Je dis que c’est beaucoup, et ce sexe vaut bien
Que nous le regrettions, puisqu’il fait notre joie. III. 16.
Si de ma vie Je vous rappelle, et qu’il m’en prenne envie,
Puissé-je cher les morts avoir, pour mes péchés,
Deux femmes comme vous sans cesse à mes côtés! VII. 2.
Fenêtres, voy. Naturel (le) :
Fêtes :
Le mal est que dans l’an s’entremêlent des jours
Qu’il faut chômer : on nous ruine en fêtes. VIII. 2.
Fille, voy. Seigneur, tout, Trafiquant.
Fin :
En toute chose il faut considérer la fin. III, 5.
Financier :
Le financier se plaignait
Que les soins de la Providence
N’eussent pas au marché fait vendre le dormir,
comme le manger et le boire. VIII. 2
Flatteur :
Apprenez que tout flatteur
Vit aux dépens de celui qui l’écoute. I. 2
Fort :
La raison du plus fort est toujours la meilleure. I. 10
Fortune :
Si sa fortune était petite.
Elle était sûre tout au moins. IV. 2
Qui ne court après la fortune? VII. 11
Ne cherchez point cette déesse,
Elle vous cherchera : son sexe en use ainsi. Ibid
- Morales des fables de La Fontaine F