Nicolas Boileau, dit aussi Boileau-Despréaux, est né le 1 novembre 1636 à Paris, et mort le 13 mars 1711 à Paris, est un poète, écrivain et critique français. Le poète Despréaux mourut à Paris, au cloître Notre- Dame, à l’âge de 75 ans.
FABLES :
La Mort et le Bûcheron, Boileau et J.-B. Rousseau ont aussi traité ce sujet…
1/ Du temps de La Fontaine, on pouvait écrire avecque ou avec, et faire ce mot de deux ou de trois syllabes à volonté, Boileau a dit :
“Tous les jours je me lève avecque le soleil.”
2/ « Despréaux, dit Racine fils, composa la fable du Bûcheron dans sa plus grande force, et, suivant ses termes, dans son bon temps. Il trouvait cette fable languissante dans La Fontaine. Il voulut essayer s’il ne pourrait pas mieux faire sans imiter le style de Marot, désapprouvant ceux qui écrivaient dans ce style. Pourquoi , disait-il , emprunter une autre langue que celle de son siècle ? »
« Où est donc, demande Dalembert, la langueur que Des préaux trouvait dans la fable de La Fontaine? En quel endroit de cette fable La Fontaine a-t-il employé le style de Marot ? Le jugement qu’on prête ici à Despréaux est s étrange, qu’il est très vraisemblable que Racine le fils a été « mal servi par sa mémoire. »
« La sensibilité, dit encore Dalembert, respire à chaque vers dans la fable de La Fontaine; chaque vers de celle de Despréaux semble flétri par la sécheresse. »
3/ “Florian ” De la fable” – “Ce Boileau, qui assurément était poète, avait fait la fable de la mort et du malheureux en concurrence avec La Fontaine. J B Rousseau, qui était poète aussi, traita le même sujet. Lisez dans M D’Alembert ces deux apologues comparés avec celui de La Fontaine ; vous trouverez la même morale, la même image, la même marche, presque les mêmes expressions ; cependant les deux fables de Boileau et de Rousseau sont au moins très médiocres, et celle de La Fontaine est un chef-d’œuvre. “
- Nicolas Boileau et la fable