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De la Fourmi et de la Mouche

K.R. by K.R.
novembre 18, 2021
in fables Esope
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de-la-mouche-et-de-la-fourmi

La Fourmi eut un jour querelle avec la Mouche, qui se vantait de voler comme les oiseaux, d’habiter dans les Palais des Princes, de faire toujours grande chère, sans qu’il lui en coûtât aucune peine. Elle reprochait à la Fourmi la bassesse de sa naissance, et qu’elle rampait toujours à terre pour chercher de quoi vivre avec beaucoup de travail et d’assiduité ; qu’elle était réduite à ronger quelques grains, à boire de l’eau, à habiter les cavernes. La Fourmi répondait à tous ces reproches qu’elle était contente de son sort ; qu’une demeure sûre et arrêtée lui plaisait mieux qu’une vie errante et vagabonde ; que l’eau des fontaines et les grains de blé lui paraissaient d’un goût exquis, parce que c’étaient des fruits de son travail : au lieu que la Mouche se rendait incommode à tout le monde, et méprisable par sa fainéantise.

  •  Esope – (VIIe-VIe siècle av. J.-C)

La Mouche et la Fourmi

La mouche et la fourmi contestaient de leur prix.
«O Jupiter, dit la première,
Faut-il que l’amour-propre aveugle les esprits
D’une si terrible manière,
Qu’un vil et rampant animal
A la fille de l’air ose se dire égal?
Je hante les palais, je m’assieds à ta table:
Si l’on t’immole un boeuf, j’en goûte devant toi.;
Pendant que celle-ci, chétive et misérable,
Vit trois jours d’un fétu qu’elle a traîné chez soi.
Mais ma mignonne, dites-moi,
Vous campez-vous jamais sur la tête d’un roi,
D’un empereur ou d’une belle?
Je rehausse d’un teint la blancheur naturelle;
Et la dernière main que met à sa beauté
Une femme allant en conquête,
C’est un ajustement des mouches emprunté.
Puis allez-moi rompre la tête
De vos greniers! – Avez-vous dit?
Lui répliqua la ménagère.
Vous hantez les palais; mais on vous y maudit
Et quant à goûter la première
De ce qu’on sert devant les dieux,
Croyez-vous qu’il en vaille mieux?
Si vous entrez partout, aussi font les profanes.
Sur la tête des rois et sur celle de ânes
Vous allez vous planter, je n’en disconviens pas;
Et je sais que d’un prompt trépas
Cette importunité bien souvent est punie.
Certain ajustement, dites-vous, rend jolie.
J’en conviens, il est noir ainsi que vous et moi.
Je veux qu’il ait nom mouche: est-ce un sujet pourquoi
Vous fassiez sonner vos mérites?
Nomme-t-on pas aussi mouche les parasites?
Cessez donc de tenir un langage si vain:
N’ayez plus ces hautes pensées.
Les mouches de cour sont chassées;
Les mouchards sont pendus, et vous mourrez de faim,
De froid, de langueur, de misère,
Quand Phébus régnera sur un autre hémisphère.
Alors je jouirai du fruit de mes travaux:
Je n’irai, par monts ni par vaux,
M’exposer au vent, à la pluie;
Je vivrai sans mélancolie:
Le soin que j’aurai pris de soin m’exemptera.
Je vous enseignerai par là
Ce que c’est qu’une fausse ou véritable gloire.
Adieu: je perds le temps; laissez-moi travailler;
Ni mon grenier, ni mon armoire,
Ne se remplit à babiller.”

  • Jean de la Fontaine – (1621 – 1695)

 

 

 

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