Mêlée à l’acacia,
La glycine s’incline,
La grappe lourde,
La tige souple.
Balançant sa parure,
Comme un jupon gonflant,
Sous des dessous mouvants !
Enlaçant la tonnelle,
Qui pour ne pas pleurer,
Renforce son treillis
D’une ramure vive.
Le mauve délavé ,
Attriste son effet,
La laissant languissante !
L’épineux acacia,
D’un regard langoureux,
Caresse la mignonne ,
Par la brise friponne !!!
Demi-teinte, texte d’Annie Viti