La pierre, aiguisant le couteau,
S’apercevait avec malice
Que chaque tour de roue en rongeait un morceau.
— A la longue, il faudra que ta lame périsse,
Dit-elle. — Avant que j’aie un tel malheur,
Pierre cruelle, mauvais cœur,
A force de ronger, tu périras toi-même. »
Malgré l’attention extrême
Qu’ont certains hommes dangereux
Pour que le mal qu’ils font ne puisse pas leur nuire,
Ils travaillent à se détruire.
Le plus grand dommage est pour eux.
“La Pierre à aiguiser et le Couteau”