Essai de vers pentédécasyllabiques.
Le Dindon disait à l’Aigle : « Pourquoi te voit-on toujours
Planer, seul et triste, au faîte des monts, au sein des nuages ?
Viens donc avec nous respirer en paix l’air des basses-cours :
Il y fait bon vivre, exempt de soucis et loin des orages ! »
L’Aigle répondit : « A chacun son rêve et sa volupté :
A vous, ô Dindons ! la tranquillité de la servitude ;
A nous les divins éblouissements de la solitude,
Les combats géants, les rudes amours et la Liberté !… »
“L’Aigle et le Dindon”