Un arbre, le roi des forêts,
Etendait au loin son feuillage.
Et les arbrisseaux, ses sujets,
Végétaient tous sous son ombrage :
Il était fier de ses succès.
Mais un matin vinrent en compagnie
Des bûcherons qui convoitaient son bois ;
Il ne put résister à la fatale scie :
Plus d’un fragile arbuste écrasé sous son poids
Par sa chute perdit la vie;
Il blessa même un chêne déjà grand.
Qui poussait dans son voisinage.
D’un tyran cet arbre est l’image :
il fait du mal même eu tombant.
L’Arbre et les Bûcherons, Jules Lagarde – 18?? – 1???