Un cheval vigoureux, monté par un enfant.
Semblait s’en amuser au milieu (l’une plaine,
Tantôt effleurant l’herbe a peine,
Tantôt sautant, caracolant.
« Quoi ! lui dit un taureau mugissant de colère,
Un écuyer pareil te gouverne à son gré !
Comment n’en être pas outré !
Va, fais-lui mordre la poussière.
— Moi! répond le noble coursier;
Ce serait là, vraiment, un bel exploit de guerre!
Aurais-je à me glorifier
De jeter un enfant par terre?”
“Le Cheval et le Taureau”