Dans un parfait recueillement,
Les bras croisés, l’air doux, modeste ,
Un dervis , fort dévotement,
Contemplait la voûte céleste.
Oubliant tout-à-fait les choses d’ici-bas ,
Ne vivant plus qu’en espérance ;
C’était bien vainement qu’en lui tendant les bras ,
Depuis long-temps, un pauvre exprimait sa souffrance.
Homme ! lui crie alors le malheureux mourant,
Ah ! prends pitié de ma misère ;
Regarde moins le firmament :
Les malheureux sont sur la terre.
“Le Dervis et le Pauvre”