Un Pinson se mourait d’ennui,
Voyant sa petite maîtresse
Ne plus paraître avoir pour lui
Ni ménagement ni tendresse.
Fâché de ses nouveaux mépris,
Il s’en plaint à la Tourterelle.
Voulez-vous renouer, dit-elle?
Oui bien; dans les bois de Cypris
Il n’est point d’amant si fidèle.
Son cœur vous aviez donc conquis?….
A mille faveurs j’en appelle.
Comment obtîntes-vous ce prix?…
Par beaucoup de soins et d’alarmes.
Cher Pinson, reprenez vos armes ;
On garde un cœur comme on l’a pris.
“Le Pinson et la Tourterelle”