Un Taureau, le chef de son troupeau, s’était fait un nom par la force de ses cornes ; un loup venait-il se présenter, bientôt notre Taureau lui donnait la chasse. Mais un jour il eut le malheur de perdre ses superbes défenses. Après cette infortune, dès qu’il voyait un loup, il se mettait sous la protection des autres Taureaux. Comme on lui en demandait la cause, il fit cette réponse : Depuis que j’ai perdu mes cornes, mon ardeur guerrière est entièrement éteinte, car, suivant un vieux proverbe : « dans le jour du combat, ce sont les lances qui frappent et les hommes qui agissent. »
“Le Taureau”