Un torrent qui roulait ses flots impétueux, ‘
Fier du bruit qu’il faisait en tombant des montagnes.
Insultait, d’un air fastueux.
Un clair ruisseau dont l’onde arrosait les campagnes.
Le paisible ruisseau ne répondit qu’un mot :
« Malheur à ceux dont l’emploi redoutable
Est de faire aux mortels un mal inévitable!
Je n’envîrai jamais un aussi triste lot.
Quand ta bruyante voix me déclare la guerre,
J’en triomphe, bien loin de m’en formaliser.
Je préfère, à l’emploi de ravager la terre,
Celui de la fertiliser. »
“Le Torrent et le Ruisseau”