Tandis qu’un enfant (auquel il y avait souvent à dire et à faire) forçait, à coups de fouet, sa toupie d’aller et de tourner en cercle, pourquoi, dit-il, suis-je obligé de te fouetter ? C’est, répondit la toupie, que le fouet me tient en haleine, ainsi que toi.
On mène un enfant par le fouet quand on ne peut pas le mener autrement. S’il s’habitue aux réprimandes, s’il se moque des pénitences, soyez sûr qu’il ne s’accoutumera point à la douleur physique : employez donc les verges dans le cas de l’obstination, de l’insolence ou d’une ingratitude marquée.
“L’Enfant et la Toupie”
- Hippolyte de la Courcelle, 18..