Ils sont ridés, ils sont brunis,
Et leur cœur en est enrichi !
De ce labeur, sur cette terre,
Leur corps en eux s’ imprègne !
Le lent mouvement des saisons,
Redore leur horizon.
Le soleil les fait se lever,
Au chant du coq des poulaillers.
Soir descendu vient rafraîchir,
La sueur de leurs soupirs !!
Regarde bien, toi, l’étranger.
Le paysan s’est relevé !
Mains sur la pioche, doigts au paillet.
Il te salue pour t’arrêter.
<< L ‘ANGELUS PEUT ALORS SONNER !!
“Les gens de la campagne”, texte d’Annie Viti