Nicolas François, dit François de Neufchâteau, écrivain, 1750 -1828.
A la seule vertu sois sûr que tout prospère.
Le Fermier et son Fils.
Laissons là les honneurs et comptons les vertus.
Les deux Chevaux.
… La bienfaisance est toute volontaire.
Le Pauvre d’Alger.
… Prends garde au bien que tu fais.
Le Pauvre d’Alger.
Avec la violence on ne se gouverne pas.
Le Fermier et son Fils.
Eh! quel est le mortel à son heure dernière,
Qui, jetant sur la vie un regard en arrière,
Ne gémirait d’avoir laissé s’évanouir
Les instants de bonheur dont il pouvait jouir.
Scipion.
… Plus d’un bel esprit cause un effroi mortel,
Qui n’est pas bien méchant et qui passe pour tel.
Le Dragon et les Lézards.
L’aisance étouffe l’industrie.
La Poule trop grasse.
Parmi nous, d’un destin suffisant, mais modeste,
Qui sait être content? Qui veut vivre ignoré?
A ce bonheur obscur qui n’a pas préféré
Un éclat trop souvent funeste.
Les Grenouilles et les Joncs.
Blâmer ce qu’on ignore est un trait de novice.
L’Homme et l’Écrevisse.
On voit l’avidité par soi-même appauvrie.
La Poule trop grasse.
Nul voleur ne sait s’arrêter.
Le Voleur et le pauvre Homme.
De voleur à voleur on parle probité.
Le Loup, l’Agneau et le Lion.
Ne vous fiez pas trop à la première vue.
La Cire et la Brique.
Ne prends tes amis qu’à l’épreuve.
Le Veau dans le sac.
De l’ame quelquefois la beauté se marie à la difformité du corps.
La Tête du Singe.
Quand il lui faut lutter contre des champs trop forts,
L’art du cultivateur fait d’impuissants efforts.
Le Fermier et son Fils.
Des trésors d’un Etat la véritable mine,
C’est l’art qui produit les moissons.
Pythès.
La terre et le travail sont les premiers amis;
Ceux-là tiennent toujours tout ce qu’ils ont promis.
Le Fermier et son Fils.
- Maximes de François de Neufchateau