• Accueil
  • Blog des fables
  • J. La Fontaine
    • Les fables de Jean de La Fontaine
    • Anecdotes sur La Fontaine
    • Théâtre de La Fontaine
    • Contes de La Fontaine
    • Livre 1er
      • Livre 2
      • Livre 3
      • Livre 4
      • Livre 5
      • Livre 6
      • Livre 7
      • Livre 8
      • Livre 9
      • Livre 10
      • Livre 11
      • Livre 12
  • Les Fabulistes
    • Biographies et jugements
    • Fables analysées et expliquées
    • Citations
    • Fables-Express
  • Antiquité
    • Ésope
    • Analyses des fables d’Ésope
  • M-âge
  • XVIº
  • XVIIº
    • Jean de La Fontaine
  • XVIIIº
  • XIXº
    • Jean Anouilh
  • XXº
  • XXIº
  • Éditos
    • Billets d’Humeur
  • Illustrations
  • Livres
  • À vous
Contact
Rue Des Fables
dimanche 2 avril 2023
  • Accueil
  • Antiquité
  • Moyen-âge
  • XVIe siècle
  • XVIIe siècle
  • XVIIIe siècle
  • XIXe siècle
  • XXe siècle
  • XXIe siècle
No Result
View All Result
  • Accueil
  • Antiquité
  • Moyen-âge
  • XVIe siècle
  • XVIIe siècle
  • XVIIIe siècle
  • XIXe siècle
  • XXe siècle
  • XXIe siècle
No Result
View All Result
Rue Des Fables
No Result
View All Result

Notice sur la vie d’Esope (par M. de Levisac)

K.R. by K.R.
novembre 18, 2021
in Esopique
A A
5
VIEWS
Partager sur Facebook

notice-sur-la-vie-d-esope

Esope naquit à Cotis, bourg de Phrygie, dans Je sixième siècle avant l’ère chrétienne. On ignore l’époque précise de sa naissance : tout ce qui paroit sûr, c’est qu’il florissoit en même temps que les sept Sages, Il fut d’abord esclave de deux philosophes, de Xantus et d’Idmon. Planude, qui nous a donné une prétendue histoire de sa vie, a rassemblé bien îles faits sûr le temps de sou esclavage, mais il est évident par leur nature même qu’ils n’ont eu d’autre fondement, ou que l’imagination de ce moine grec, aussi borné que peu judicieux, ou qu’une tradition populaire non moins absurde. Idmon affranchit Esope, qui avoit mérité ce bienfait par son exactitude à ses devoirs, par une philosophie assaisonnée de gaieté, et par une âme supérieure à son état et libre dans la servitude même. Plus philosophe que ces hommes à qui la Grèce, daus son enthousiasme, avoit donné le nom de Sage, il prit une marche différente d’eux, et fut plus utile. Au lieu de ces sentences boursouflées, si admirées des Grecs, quoiqu’elles ne renfermassent souvent qu’une pensée triviale et commune, il se servit de l’apologue, qu’Hésiode avoit inventé, pour donner, sous le voile de l’allégorie, de grandes leçons aux hommes. Afin d’intéresser davantage, il mit la morale en action, et à l’aide des animaux et même de la nature inanimée, non-seulement il enseigna la ver-ru, mais il attaqua encore avec succès les vices et le» ridicules de son temps. Le nom d’Esope se répandit bientôt dans toute la Grèce et dans les lieux cir-couvoisins. Crœsus, roi de Lydie, qui entendit parler de sa haute sagesse, l’appela a sa cour et l’y fixa par ses bienfaits. C’est là qu’il vit, vers la 48e. Olympiade, le célèbre Solon. Le fabuliste et le philosophe se lièrent, mais ils furent bientôt obligés de se séparer. Solon, philosophe dur et austère, avoit une Ame in-dépendante qui ne pouvoit se plier aux ménagements que l’on doit aux grands: né dans une république, il regardoit ces égards comme une foi blesse. Avec ces sentiments, comment auroit-il pu long-temps plaire dans une cour corrompue, où il u’apportoit que les préceptes d’une morale importune? Esope, au contraire à qui son premier état avoit donné la connaissance de» hommes, traita le roi et les courtisans comme des entants malades: il avoit vu qu’il ne réussiroit i leur rendre la sauté et la vigueur de l’âme, qu’autaut qu’il abreuveroit d’une douce liqueur les bords du vase qui contiendroit les sucs amers de la vérité Solon choqua sans faire le bien qu’il s’étoit proposé et fut renvoyé : Esope plut et fut comblé de biens. Eli vaiu le sage fabuliste avoit dit au philosophe.  Solon, n’approchons pas des rois, ou disons-leur des choses agréables. Point, avoit répondu le philosophe, ne leur disons rien, ou disons-leur de bonnes choses. Mot bien peu digne du soin qu’on a eu de nous le transmettre, puisqu’on peut   dire   la vérité aux   rois   sans les offenser, et qu’il est aisé même de la leur faire goûter, quand on la leur présente avec les ménagements et les égards dus à leur rang suprême. La flatterie seule est un crime. Quoique Esope se fût fixé à la cour de Crœsus, il s’en éloignoit de temps en temps pour voyager. Les voyages, dans ces temps-là, n’étoient pas de purs objets de curiosité : ils étoient des sources d’instruction. On alloit en Egypte, et jusqu’au fond des Indes, puiser les oracles de la sagesse, et en Grèce étudier les écrits des génies qui l’avoient déjà illustrée; et s’y former le goût. Dans un des voyages qu’Esope fit à Athènes, cette célèbre république, qui étoit destinée a faire de si grandes choses avec de si petits moyens, gémissoit sous le joug de Pisistrate. Quoique cet  usurpateur eût   toutes  les  qualités   d’un   bon   roi, qu’il fût doux, modéré, ami des arts et protecteur es talents, et qu’il répandit les lumières et l’esprit de civilisation, les Athéniens regrettoient la liberté dont ils avoient joui. Témoin de leurs murmures, il leur raconta la fable des Grenouilles qui demandèrent un roi à Jupiter. Il fit ce voyage dans la 55e. Olympiade, peu de temps avant la mort de Solon, son ami. Il visita aussi dans différents voyages l’Egypte, la Perse et les pays voisins: il fut accueilli partout comme un sage dont la présence ne pouvoit qu’honorer. Les rois de Memphis et de Babylone le reçurent avec distinction, et envièrent plus d’une fois ; à celui de Lydie le bonheur de l’avoir à sa cour. Il laisoit partout, en échange des honneurs qu’on lui rendoit, son utile et ingénieuse morale. Au retour d’un de ces voyages à la cour de Crœsus, ce prince l’envoya à Delphes, pour un sacrifice qu’il vouloit faire à Apollon. Les Delphiens, peuple léger et vain, n’en firent aucun cas et l’accueillirent mal. Tout Philosophe qu’il étoit, il en fut, dit-on vivement affecté, et, pour les humilier, leur dit la fable des Bâtons flottants, qui de loin paraissent quelque   chose   et qui  de près ne sont rien.    Si le fait est vrai, comment Esope, qui connoissoit si bien les hommes, pouvoit-il ignorer qu’il est plus dangereux, d’offenser un peuple que le despote le plus féroce? Un tyran, quelque cruel qu’on le suppose, peut se laisser fléchir, par les larmes, les prières, le repentir* Un peuple est inflexible et inexorable dans sa vengeance. Les Delphiens furieux résolurent sa perte, mais pour couvrir leur vengeance du voile de la justice, ils cachèrent adroitement parmi ses hardes un de leurs vases sacrés, afin de le condamner comme coupable de vol et de sacrilège. Esope s’en retour-noit   tranquillement  par  la mute de  la Phocide, lors- qu’il fondirent sur lui, l’arrêtèrent, le ramenèrent à Delphe, et après un procès où la passion rendit impuissante la force de ses raisons, ils le précipitèrent  du haut d’un rocher. Telle fut la fin de ce célèbre fabuliste que la Grèce admiroit, et qui avoit si bien mérité des hommes. Dès qu’on fut instruit des circonstances de sa mort, l’indignation fut générale. L’Assemblée des Grecs s’empressa d’envoyer des commissaires pour informer contre les auteurs de ce crime et pour les punir. Athènes lui érigea une statue, et les Delphiens eux-mêmes ne tardèrent pas à élever une pyramide en son honneur. Ajoutons encore à sa gloire que Socrate, le jour même de sa mort, mit en vers quelques-unes de ses fables, et que Platon, qui avoit banni de sa république Homère et tous les poètes comme des corrupteurs du genre humain, n’y admettoit que le seul Esope qu’il considéroit comme son précepteur le plus utile.

  • Par Jean-Pons-Victor Lecoutz de de levisac (fables de La Fontaine 1813)

 

 

Previous Post

Notice sur la vie de La Fontaine par H. Balzac

Next Post

Une nouvelle du Luxembourg, le convoi du Pauvre

Next Post

Une nouvelle du Luxembourg, le convoi du Pauvre

Ajouts récents

  • Fables du XXIe siècle
  • Hommage à Kader Reffes
  • Zeus, Promothée, Athéné et Momos
  • Zeus et les Hommes
  • Zeus et les Hommes
Rue Des Fables

  • Origines des Fables
  • Anecdotes
  • Citations
  • Fables illustrées

ruedesfables.net - 2021 I Règles de confidentialité I Contact I Politique de confidentialité

No Result
View All Result
  • Accueil
  • Blog des fables
  • J. La Fontaine
    • Les fables de Jean de La Fontaine
    • Anecdotes sur La Fontaine
    • Théâtre de La Fontaine
    • Contes de La Fontaine
    • Livre 1er
      • Livre 2
      • Livre 3
      • Livre 4
      • Livre 5
      • Livre 6
      • Livre 7
      • Livre 8
      • Livre 9
      • Livre 10
      • Livre 11
      • Livre 12
  • Les Fabulistes
    • Biographies et jugements
    • Fables analysées et expliquées
    • Citations
    • Fables-Express
  • Antiquité
    • Ésope
    • Analyses des fables d’Ésope
  • M-âge
  • XVIº
  • XVIIº
    • Jean de La Fontaine
  • XVIIIº
  • XIXº
    • Jean Anouilh
  • XXº
  • XXIº
  • Éditos
    • Billets d’Humeur
  • Illustrations
  • Livres
  • À vous

ruedesfables.net - 2021 I Règles de confidentialité I Contact I Politique de confidentialité

Welcome Back!

Login to your account below

Forgotten Password?

Retrieve your password

Please enter your username or email address to reset your password.

Log In
Ce site fonctionne avec des cookies. En continuant, vous acceptez leur utilisation.