Sur la porte d’un beau jardin
Ces mots étaient gravés : Je donne ce parterre
A quiconque est content. « Voilà bien mon affaire,
Dit un homme tout bas, j’ai droit à ce terrain. »
Plein de joie, il s’adresse au maître :
« Pour m’établir ici, vous me voyez paraître ;
Je suis content de mon destin. »
Le seigneur lui répond : « Cela ne saurait être ;
Qui veut avoir ce qu’il n’a pas,
N’est point content ; retournez sur vos pas. »
“L’Offre trompeuse”