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Analyses, fable les deux Voyageurs, Florian

K.R. by K.R.
novembre 18, 2021
in Florian, Théodore de Hallwyl
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Jean-Pierre Claris de Florian

Poète, romancier et Fabuliste XVIII° – fables

 

Analyses : Morales Chrétiennes par Théodore de Hallwyl – 1865.

 icon-angle-double-right fable :  les deux Voyageurs

Les deux voyageurs
Les deux voyageurs

Le compère Thomas et son ami Lubin
Allaient à pied tous deux à la ville prochaine.

Le compère. Deux hommes qui ont tenu un enfant sur les fonts baptismaux sont appelés compères. On emploie encore ce mot dans un sens familier pour désigner un homme du peuple, jovial, gai, quelquefois intéressé. Tel est le compère dont il s’agit ici.

Thomas trouve sur son chemin
Une bourse de louis pleine ;
Le louis est une monnaie d’or de 24 francs, ainsi nommée depuis Louis XIII, dit le Juste, roi de France (1610 à 1642).

Il l’empoche aussitôt. Lubin, d’un air content,

puisqu’il voyageait avec son ami, et qu’il ne doutait pas qu’ils ne dussent partager en frères la bonne comme la mauvaise fortune,

Lui dit: Pour nous, la bonne aubaine!

Nous jouirons ensemble de l’avantage inespéré que va nous procurer cette heureuse trouvaille.

Non, répond Thomas froidement,

Pour nous, n’est pas bien dit, pour moi c’est différent.

Comment oses-tu prétendre à quelque droit sur cet argent? Cest moi qui l’ai trouvé, c’est moi seul qui en jouirai !

Lubin ne souffle plus ;……….

il ne dit plus mot, l’égoïsme de son ami a froissé sa sensibilité;

……..mais, en quittant la plaine,

Ils trouvent des voleurs cachés au bois voisin.

Thomas tremblant, et non sans cause,

parce qu’il craignait qu’on ne lui enlevât son trésor,

Dit : Nous sommes perdus !……..

Hélas ! on va nous dépouiller, nous assassiner !

……….Non, lui répond Lubin,

Nous, n’est pas le vrai mot; mais toi c’est autre chose;

puisque je n’ai pas l’argent, ce n’est pas moi que les voleurs viendront

dévaliser;

Cela dit, il s’échappe à travers le taillis.

C’était rendre le mal pour le mal : Tu n’as pas voulu partager avec moi, eh bien! je t’abandonne à ton sort, je me sauve, tire-toi d’affaire comme tu pourras.

Le taillis est un jeune bois qui n’a pas plus de dix à vingt-cinq ans.

Immobile de peur, Thomas est bientôt pris :

Quelque peu d’argent que vous portiez, en voyageant pendant la nuit, dit Juvénal, vous craindrez le glaive et les embûches; l’ombre des roseaux agités au clair de la lune vous fera trembler: le voyageur dénué de tout chantera en présence du voleur.

Pauca licet portes argenti vascula puri,

Nocte iter ingressus gladium contumque tiniebis

Et motae ad lunam trepidabis artmdinis umbram:

Cantabit vacuus coram latrone viator.

Sat. X.

Il est probable que si Thomas n’avait pas eu d’argent, il se serait enfui avec son camarade; mais la mauvaise conscience et la crainte de perdre sa trouvaille paralysèrent tous ses membres.

Il tire la bourse et la donne.

Qui ne songe qu’à soi quand sa fortune est bonne,

Dans le malheur n’a point d’amis.

Entre deux vrais amis, tout doit être commun,

Dangers, chagrins, plaisirs et jusques à la bourse.

Du bonheur d’un ami, qu’un ami soit la source;

Qu’ils confondent leurs cœurs, et qu’il n’en reste qu’un.

Morel. 1 (Analyses les deux Voyageurs, Florian)

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