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Daphnis et Alcimadure, analyse

K.R. by K.R.
novembre 18, 2021
in Analyse des fables, Analyses, Sébastien-Roch-Nicolas Chamfort
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icon-angle-double-right Sébastien-Roch-Nicolas Chamfort

Analyses des fables de Jean La Fontaine: “Daphnis et Alcimadure” par Chamfort, 1796.

Daphnis et Alcimadure
Daphnis et Alcimadure

V.8.Et que j’ai le secret de rendre exquis et doux.
Cela est très-vrai, témoin les quatre vers de cette pièce et ceux qui suivent.
V. 15. Vous n’auriez en cela ni maître ni maîtresse,
Sans celle dont sur vous l’éloge rejaillit.
V. 17. Gardez d’environner ces roses De trop d’épines, etc. …
Mais, malgré la louange dont La Fontaine se gratifie , nous avons Vu qu’il n’était pas si heureux dans l’éloge de M. le prince de Conti et de madame Harvey.
Au reste , toute cette pièce est très-agréable ; mais elle fait peut-être allusion à quelque petit secret de société qui la rendait plus piquante : par exemple , au peu de goût que mademoiselle de la Mésangère pouvait avoir pour le mariage, ou pour quelque prétendant appuyé par sa mère.
V. 12. D’autres propos chez vous récompensent ce point :
Il veut dire : en récompense, on a chez vous des conversations intéressantes ; cela n’est pas heureusement exprimé. Ce vers, ainsi que le suivant,
V. 15. Propos, agréables commerces,
amènent mal les dix vers suivants, qui sont très-jolis et montrent à merveille ce que doit être une bonne conversation.
-V. 16. . . . Le monde n’en croit rien.
Les sots croient ou font semblant de croire que la conversation des gens d’esprit est toujours grave, sérieuse, guindée. Pourquoi ne supposent-ils pas que les gens d’esprit ont de l’esprit aussi naturellement que les sots ont de la sottise ?
V. 28. …. En avez-vous ou non Oui parler?…..
La Fontaine savait que madame de la Sablière , non seulement avait oui parler de la philosophie, mais il savait qu’elle y était même] très-versée ; en effet, elle la connaissait mieux que La Fontaine ; mais elle craignait de passer pour savante. Voilà pourquoi il prend cet air de doute et d’incertitude. C’est sûrement pour lui faire sa cour, et par une complaisance dont d ne se rendait pas compte, qu’il s’efforce d’être cartésien, c’est-à-dire , de croire que les bêtes étaient de pures machines. Rien n’est plus curieux que de voir comment il cherche par ses raisonne-mens à établir cette idée, et comment son bon sens le ramène malgré lui à croire le contraire. C’est ce que nous verrons dans cette pièce même.
V. 67. Vous n’êtes point embarrassée
De le croire , ni moi.

Mon embarras est de savoir comment ils faisaient pour admettre de telles idées, V. 82. Quand la perdrix Voit ses petits.
Négligence ne produisant aucune beauté ; effet de pure paresse.
V. 96. Je parle des humains; car, quant aux animaux…
Voilà un excellent trait de satire déguisée en bonhommie. Swift ou Lucien, voulant mettre les hommes au-dessous des animaux, ne s’y seraient pas mieux pris. Cela est plaisant dans une pièce où l’auteur veut établir que les animaux sont des machines.
V. 114. Que ces castors ne soient qu’un corps vide d’esprit,
Jamais on ne pourra m’obliger à le croire.

Voilà le cartésianisme de La Fontaine fort ébranlé. Il y reviendra pourtant. Madame de la Sablière est cartésienne.
V. 118. Le défenseur du nord. . . .
C’est le grand général Sobieski, qui, avant de sauver Vienne et de monter sur le trône de Pologne, était venu à Paris, et avait été de la société de madame de la Sablière , comme , de nos jours , nous avons vu M. Poniatoski lié avec madame Geoffrin,
V. 121….. Jamais un roi ne ment.
Du milieu de ces idées si étrangères au génie de La Fontaine, il sort pourtant des traits qui le caractérisent, tel que ce plaisant hémistiche: Jamais un roi ne ment.
V. 137. . . .Ah ! s’il le rendait ;
Et qu’il rendit aussi
. . . .
Toutes ces idées sont incohérentes et mal liées ensemble, du moins, quant à l’effet poétique. Les vers suivants sont l’exposé de la doctrine de Descartes, et l’obscurité qu’on peut leur reprocher, tient à la nature même de ces idées”, car La Fontaine emploie presque les termes, de Descartes lui-même.
V. 162. . . .. Je vois l’outil
Obéir à la main : mais la main, qui la guide ? Eh ! qui guide les cieux, et leur course rapide ?
Ce mouvement est très-vif, très-noble, et ne déparerait pas un ouvrage d’un plus grand genre.
Vient ensuite l’histoire des deux rats et de l’œuf, après laquelle La Fontaine oublie qu’il est cartésien et s’écrie :
V. 197. Qu’on m’aille soutenir , après un tel récit,
Que les bêtes n’ont point d’esprit !

Le reste n’est qu’une suite de raisonnements creux où La Fontaine a cru s’entendre, ce qui était absolument impossible. S’entendait-il, par exemple, en disant ;
V. 207. Je subtiliserais un morceau de matière,
Que l’on ne pourrait plus, etc.
. . .
On voit que cette pièce manque entièrement d’ensemble et même d’objet. Ce sont trois fables qui prouvent l’intelligence des animaux ; et ces fables se trouvent entre-coupées de raisonnements , dont le but est de prouver qu’elles n’en ont pas. La Fontaine pèche ici contre la première des règles, l’unité de dessein. L’auteur paraît l’avoir senti, et cherche à prendre un parti mitoyen entre les deux systèmes ; mais les raisonnements où il s’embarque, sont entièrement inintelligibles. “Daphnis et Alcimadure”

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