Saint-Ange ( François de) . Dès sa plus tendre jeunesse, il avait donné des preuves du talent qui l’appelait à faire des vers. Ses dispositions furent cultivées et encouragées par M. l’abbé De Lille, et ce fut le traducteur de Virgile qui lui conseilla de traduire Ovide. Ange-François Fariau de Saint-Ange, dit Saint-Ange, est né à Blois dans le Loir – et Cher le 13 octobre 1747 et mort à Paris le 8 décembre 1810, est un poète et traducteur français.
FABLES:
- Le Paon, le Coq d’Inde, et l’Oison
- L’Amour conduit par la Folie
- L’Ane et le Flageolet
- Le Plant de Rhubarbe
A Madame:
Qui m’avait promis un baiser, pour récompense d’une chanson, 1772.
Air : Que ne suis-je la fougère?
Oui vous promis, madame,
Des couplets pour un baiser ;
Le prix égara mon âme,
Je n’ai pas su refuser.
Mais je n’en fis de ma vie;
Même à parler sans façon ,
Un baiser donne autre envie
Que de faire une chanson(*).
(*) Ce couplet est effectivement le premier que fit l’auteur. M. D. L. H. encouragea sa timidité par cet impromptu.
Chantez , Saintange ;
A vingt ans avec tant d’esprit,
Vous devez chanter comme un ange:
Daphné vous sourit, et vous dit:
Chantez, Saintange.
(M.D.L.H. = Monsieur De La Harpe)
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Mélanges de poésies Par A.F. Fariau de Saint-Ange
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