Une linotte admirait un grand chêne :
Sa majesté la séduisit.
Et sur sou faite elle bâtit.
A son retour des champs, hélas ! quelle est sa peine.
Le chêne superbe est brisé ;
Son nid, son cher nid écrasé.
« Ne logeons plus si haut ; bâtissons près de terre.
Dit-elle en s’installant parmi l’humble bruyère;
Loin de la foudre on vit en sûreté. »
Mais les vermisseaux, la poussière.
Détruisaient et son nid et sa postérité.
Enfin, loin de la fange, ainsi que de l’orage,
Dans un épais buisson elle alla s’établir ,
Elle y trouva la paix et le plaisir.
0 médiocrité ! c’est là ton apanage !
“La linotte”