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La Marguerite et la Pervenche, fable de Derbigny

K.R. by K.R.
novembre 18, 2021
in Valéry Derbigny
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icon-angle-double-right Valéry Derbigny

— « Vous me gênez, restez à votre place,
Sans pousser plus avant vos rameaux indiscrets.
Pour vous laisser grandir, faut-il que je m’efface ?
Vous n’avez donc point vu mes traits ?
Le vif éclat de ma corolle blanche
N’aura donc point frappé vos yeux ? »

Disait d’un accent dédaigneux,
La Marguerite à la Pervenche.
« Si vous me connaissiez mieux,
Vous chercheriez à me plaire,
Car ma race vient des cieux,
Et j’ai l’aspect radieux
De l’astre qui nous éclaire.
Sachez donc vous faire un devoir
Des égards dus à ma haute origine. »

La Pervenche, sans s’émouvoir :

— « Pardon, pardon, noble voisine,
Je n’avais point d’abord aperçu vos rayons.
Il ne faut pas que nous ayons
Sur ce point la moindre querelle.
La gloire est sans doute fort belle
D’être parente du soleil ;
Mais ce n’est pas un honneur sans pareil.

Pour moi, ma grande demoiselle,
Que vous sortiez directement
Des étoiles du firmament
Ou du soleil ou de la lune,
Votre grandeur n’a rien qui m’importune.
Si grand qu’il soit, le soleil n’est qu’un point.
Tout astre a sa limite, et le ciel n’en a point.
Je suis fille du ciel : ma couleur vous l’atteste. »

Avec les orgueilleux que sert d’être modeste.

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