Le malheur vainement à la mort nous dispose :
On la brave de loin; de près c’est autre chose.
Un pauvre bûcheron, de peine atténué,
Chargé d’ans et d’ennuis, de force dénué,
Jetant bas son fardeau, maudissait ses souffrances,
Et mettait dans la mort toutes ses espérances.
Il l’appelle : elle vient. Que veux-tu, villageois.
Ah! dit-il, viens m’aider à recharger mon bois.
“La Mort et le Bûcheron”
(Fable imitée d’Esope. Celle de Jean de la Fontaine)
Analyse de la fable:
Jean-Baptiste Rousseau – 1670 – 1741