Un rossignol faisait éclater dans les airs
Les sons de cette voix mélodieuse et pure
Dont libéralement le doua la nature.
« Finiras-tu bientôt tes éternels concerts ?
Lui dit. Aliboron. Ta voix aigre, stridente
Et m’importune et me tourmente. »
« Mon cher, interrompit le chantre du printemps,
Tes outrageux propos n’ont rien qui me surprenne :
Il faut, pour bien goûter la douceur de mes chants,
Une autre oreille que la tienne. »
“L’Ane et Rossignol”
- Théodore Lorin, 18.. – 18..