Généreux, bienfaisant, un maître prétendait
Devoir du bât honteux affranchir son baudet.
On dit que l’animal lui parla de la sorte :
« Depuis que je suis né, chaque jour je le porte;
Mon père et mes aïeux le portèrent aussi,
Et, certes, ces gens-là me valaient,
Dieu merci! Je refuse vos dons; j’aurais mauvaise grâce.
Moi, baudet misérable, à renier ma race…..»
Combien voit-on de gens, sottement entêtés,
Qui, nés avec le bat, veulent mourir bâtés!
“L’Ane et son Maître”