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Le Chameau et les Bâtons flottants

K.R. by K.R.
novembre 18, 2021
in Fables de La Fontaine
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Le premier qui vit un Chameau
S’enfuit à cet objet nouveau ;
Le second approcha ; le troisième osa faire
Un licou pour le Dromadaire.
L’accoutumance ainsi nous rend tout familier.
Ce qui nous paraissait terrible et singulier
S’apprivoise avec notre vue,
Quand ce vient à la continue.
Et puisque nous voici tombés sur ce sujet,
On avait mis des gens au guet,
Qui voyant sur les eaux de loin certain objet,
Ne purent s’empêcher de dire
Que c’était un puissant navire.
Quelques moments après, l’objet devient brûlot,
Et puis nacelle, et puis ballot,
Enfin bâtons flottants sur l’onde.
J’en sais beaucoup de par le monde
A qui ceci conviendrait bien :
De loin c’est quelque chose, et de près ce n’est rien.

Commentaires de MNS Guillon – 1803.

Le Chameau et les Bâtons
Le Chameau et les Bâtons

 

(1) L’accoutumance. Si ce mot n’existait pas , il fondrait l’inventer. Comment se fait-il qu’on l’ait dédaigné au point de l’exclure du langage français? Est-il donc moins pittoresque que le mot habitude ? Au contraire, ne rend il pas avec énergie et fidélité cette lenteur monotone à laquelle l’exercice journalier d’un même objet nous asservit ordinairement.
(2) Ce qui nous paroissait terrible ….
S’apprivoise avec notre vue. C’est plutôt notre vue qui s’apprivoise avec ce qui, etc. Passons par-dessus les autres petites incorrections de cette fable.
(3) Enfin bâtons flottants sur l’onde. «Rien n’est moins naturel que cette supposition, puisqu’au contraire le plus grand navire regardé de loin, semble être un bâton flottant». (Richer.)
(4) De loin c’est quelque chose , et de près ce n’est rien. Ce vers vaut lui seul toute la fable : il est devenu proverbe. Major è longinquo reverentia, a dit Tacite. (Le Chameau et les Bâtons flottants)
Je ne serais pas éloigné de croire que M. l’Abbé, Aubert a dû à ce récit l’idée de sa jolie fable : le Chat et le Coq d’un clocher. C’est là créer en imitant. (Le Chameau et les Bâtons flottants).

Analyse littéraire et grammaticale, Charles Nodier,1818.

(110e 118e d’Ésope.)

Un licou pour le Dromadaire. –  On ne peut pas exprimer avec plus de vérité l’effet que produit sur nous la vue souvent renouvelée d’un spectacle extraordinaire auquel notre imagination s’accoutume peu-à-peu. Cette gradation rappelle celle que nous avons remarquée dans la fable 4 du livre III:

Elle approcha, mais en tremblant.
Une autre la suivit; une autre en fit autant,
Il en vint une fourmilière.

L’accoutumance ainsi nous rend tout familier. –  Vers proverbe qui fait regretter le vieux mot d’accoutumance.
S’apprivoise avec notre vue, – Ce n’est pas l’objet qui s’apprivoise avec notre vue, c’est notre vue qui s’apprivoise avec lui; mais cette figure est très naturelle et très claire.
Enfin bâtons flottants sur l’onde. –  C’est tout le contraire de ce qui arrive réellement, la distance diminuant beaucoup les proportions des choses. Le sens moral est parfaitement vrai, mais le sens propre est absurde.
De loin c’est quelque chose, et de près ce n’est rien. –  Major è longinquo reverentia. Vers excellent.

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