Pour les grands, il n’est pas de petit ennemi :
On les méprise à tort, l’histoire nous le prouve ;
A chaque page l’on y trouve la preuve de ce fait.
Une faible Fourmi se vît insulter par un Chêne.
Tout affront engendre la haine.
Le Chêne a donc un ennemi,
Bien petit, il est vrai, rampant dans la poussière
L’insecte veut et cherche une vengeance entière
Une ligue se forme, afin de terrasser
Le Chêne dont l’orgueil osa la menacer.
Vite en avant la sape, et qu’en secret la mine
Jour par jour lentement chemine.
Grâce à ce travail obstiné,
Le Chêne au bout d’un an était déraciné.
Pareille chute est familière,
Et la plus petite Fourmi
Peut se venger de son fier ennemi,
En ameutant la fourmilière.
“Le Chêne et la Fourmi”