Dans un très-profond marécage,
Jeune Faon allait s’engager.
Sa mère aperçoit le danger,
Elle lui défend le passage ;
Mais il l’écoute, le vaurien,
Comme l’on écoule…. sa mère .
— « Eh ! maman, je ne pèse rien. »
Voyez mon allure légère. »
Il alla si loin , fit si bien,
Qu’il resta dans la fondrière .
Gémissons sur sa triste fin,
Sur sa présomption extrême :
Mes enfants, un cœur qui vous aime,
Peut vous sauver bien du chagrin.
“Le Faon”