1) Un lion attaqua an jour deux taureaux; mais ceux-ci se réunirent, et le frappant de leurs cornes, ils l’empêchèrent de pénétrer entre eux deux; alors il s’en alla avec l’un d’eux et le trompa en lui promettant de ne plus les attaquer, quand bien même l’un d’eux se séparerait de son compagnon. Sur cette promesse, l’un des taureaux s’éloigna et les lion les mit en pièces tous les deux.
Cette fable signifie (2)que, lorsque les habitants de deux villes se réunissent à un même avis, leurs ennemis font contre eux de vains efforts; mais que, si la discorde les divise, ils périssent tous.
[note color=”#fffcdc”]1 – Le mot Arabe traduit ici par fable, signifie proprement une comparaison t une similitude. Les auteurs Arabes expliquent ce mot dans leurs dictionnaires, par la définition suivante : Manière de parler dont la signification est différente de ce qu’elle exprime. On donne souvent cette dénomination aux proverbes et aux maximes morales; mais elle est employée plus particulièrement pour désigner d’une manière spéciale les paraboles, les apologues et les fables.
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