LOQMAN, LUKMAN le Sage
Un lion attaqua un jour deux taureaux; mais ceux-ci se réunirent, et le frappant de leurs cornes, ils l’empêchèrent de pénétrer entre eux deux; alors il s’en alla avec l’un d’eux et le trompa en lui promettant de ne plus les attaquer, quand bien même l’un d’eux se séparerait de son compagnon.
Sur cette promesse, l’un des taureaux s’éloigna et les lion les mit en pièces tous les deux.
Cette fable signifie :
que, lorsque les habitants de deux villes se réunissent à un même avis, leurs ennemis font contre eux de vains efforts; mais que, si la discorde les divise, ils périssent touts.
- Lukman (Locman ou Loqman) , (Le Lion et les deux Taureaux)
Autre version: Le Lion et les deux Taureaux
Un lion s’étant un jour jeté sur deux taureaux, ils se resserrèrent et le frappèrent de leurs cornes : ne pouvant parvenir à les vaincre, il résolut d’user de ruse, c’est pourquoi il leur promit de ne les plus tourmenter, s’ils voulaient se séparer. Alors l’un d’eux se sépara de son compagnon, et le lion les dévora l’un après l’autre.
Sens moral:
Lorsque les habitants de deux villes s’accordent sur un même point, et se prêtent mutuellement secours , leurs ennemis font contre elles de vains efforts; mais dès qu’ils sont séparés par la discorde, elles sont bientôt ruinées toutes deux.
- Développements des principes de la langue arabe moderne, Auguste F. Herbin, Baudouin, 1803.