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Le Mari, la Femme et le Voleur , analyse

K.R. by K.R.
novembre 18, 2021
in Analyse des fables, Analyses, Pierre Louis Solvet
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Pierre Louis Solvet

Homme de lettres, écrivain et analyses des fables – Le Mari, la Femme et le Voleur

 

Études sur les fables de La Fontaine, P. Louis Solvet – 1812.

  • Le Mari, la Femme et le Voleur

Pilpay, F. 52. — Camerarius, pag. 387.
Je dirais volontiers, sur cette Fable, ce que disait un mathématicien après avoir lu l’Iphigénie de Racine : Qu’est-ce que cela prouve? Quelle morale y a-t-il à, tirer de là? (Ch.)

V. 13. Mais quoi, si l’amour n’assaisonne
Les plaisirs que l’hymen nous donne,
Je ne vois pas qu’on en soit mieux.

Le mal marié

Hélas ! sans doute ; mais qu’y faire. Malheureusement, comme se plaît quelque part à le répéter le bonhomme , sur le même ton que celui sur lequel il a soupiré ces jolis vers :

La défense est un charme: on dit qu’elle assaisonne
Les plaisirs , et surtout ceux que l’amour nous donne.
Et ce charme, aliment du flambeau de l’amour, disparait dans l’hymen, où ce qui naguère était défendu devient devoir. Tout ceci, néanmoins, n’est que pur badinage; et en ramenant le lait qui constitue celte Fable à ses termes les plus simples, il serait facile encore de renchérir sur le reproche que Chamfort adresse à La Fontaine, et de demander à ce dernier pourquoi il a omis» une circonstance essentielle que les deux auteurs cités comme les sources où il a pris sa Fable, ont indiquée, quoique diversement : le premier en peignant le mari comme peu agréable de sa personne, le second en le supposant un vieillard. Alors on conçoit aisément l’indifférence, ou, si l’on veut, l’aversion de sa trop chère moitié. Mais il a semblé plus piquant à notre poète que cette aversion soit l’effet d’un pur caprice de la part tic la dame, sans prendre garde que ce qui peut être Plaisant dans un conte, devient quelquefois déplacé dans un apologue.

V. 33. J’en ai pour preuve cet amant
Qui brûla sa maison pour embrasser sa dame.

Femme, et le Voleur
Femme, et le Voleur

Cette dame n’était pas moins qu’Élisabeth de France, fille de Henri IV et femme de Philippe IV, roi d’Espagne, et L’amant, le duc de Villa Médina, mai passait alors pour le seigneur de la cour le plus spirituel et le plus galant. Voici comment l’auteur anonyme d’un voyage eu Espagne très-curieux, qui date de 1665, raconte le fait : « La force de sa passion (parlant du due de Medina) le porta à faire préparer une comédie à machines, et d’y dépenser 20,000 écus ; et après, pour pouvoir embrasser la reine en l’enlevant du Jeu, il le fit mettre au théâtre et brûler presque toute la maison.» Puis il ajoute : «Un sujet qui donne de la jalousie a sou « maître est sur le penchant de sa ruynë. Celuy-cy, en plein jour, fut poignardé dan» son carrosse, où il était avec don Luis de Haro . »
Le Sage, dans son Diable Boiteux, Gilbert, dans une de ses satires, Collin, dans ses Châteaux en Espagne , ont revêtu, chacun du coloris qui leur est propre, cette aventure qui plait tant à La Fontaine, et qui véritablement, comme il le dit :

. . . Est bien d’une âme espagnole,
Et plus grande encore que folle.

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