• Accueil
  • Blog des fables
  • J. La Fontaine
    • Les fables de Jean de La Fontaine
    • Anecdotes sur La Fontaine
    • Théâtre de La Fontaine
    • Contes de La Fontaine
    • Livre 1er
      • Livre 2
      • Livre 3
      • Livre 4
      • Livre 5
      • Livre 6
      • Livre 7
      • Livre 8
      • Livre 9
      • Livre 10
      • Livre 11
      • Livre 12
  • Les Fabulistes
    • Biographies et jugements
    • Fables analysées et expliquées
    • Citations
    • Fables-Express
  • Antiquité
    • Ésope
    • Analyses des fables d’Ésope
  • M-âge
  • XVIº
  • XVIIº
    • Jean de La Fontaine
  • XVIIIº
  • XIXº
    • Jean Anouilh
  • XXº
  • XXIº
  • Éditos
    • Billets d’Humeur
  • Illustrations
  • Livres
  • À vous
Contact
Rue Des Fables
mardi 28 mars 2023
  • Accueil
  • Antiquité
  • Moyen-âge
  • XVIe siècle
  • XVIIe siècle
  • XVIIIe siècle
  • XIXe siècle
  • XXe siècle
  • XXIe siècle
No Result
View All Result
  • Accueil
  • Antiquité
  • Moyen-âge
  • XVIe siècle
  • XVIIe siècle
  • XVIIIe siècle
  • XIXe siècle
  • XXe siècle
  • XXIe siècle
No Result
View All Result
Rue Des Fables
No Result
View All Result

Le Passereau et le Singe

K.R. by K.R.
novembre 18, 2021
in Pantchatantra
A A
2
VIEWS
Partager sur Facebook

icon-check Pañchatantra ou fables de Bidpai

XIX. — Le Passereau et le Singe

Il y avait dans un endroit d’une forêt un arbre samî. Sur une branche pendante de cet arbre avait établi sa demeure et habitait un couple de passereaux des bois. Or un jour qu’ils étaient là agréablement, un nuage d’hiver se mit à répandre la pluie doucement sans cesser. Cependant un singe qui, frappé par le vent et l’averse, avait le corps hérissé, jouait de la vînâ des dents et tremblait, vint au pied du samî et s’assit. Quand la femelle du passereau le vil dans cet état, elle lui dit : Hé, mon cher !
Pourvu de mains et de pieds, tu as l’aspect et la figure d’un homme : tu es brisé par le froid, sot ! pourquoi ne te construis-tu pas une maison ?
Lorsque le singe entendit cela, il lui dit avec colère : Vile femelle, pourquoi n’observes-tu pas le silence ? Ah ! l’impudence qu’elle a ! Parce qu’elle possède une maison, elle se moque de moi. Car
la méchante femelle d’oiseau, la veuve qui parle en savante, ne craint rien en babillant : pourquoi donc ne la tué-je pas ?
Après avoir ainsi parlé, il lui dit : Imbécile ! qu’as-tu besoin de t’inquiéter de moi ? Et l’on dit :
Ici-bas un sage doit parler quand on le questionne avec confiance ; parler sans être interrogé, c’est comme si l’on pleurait dans une forêt.
Bref, dès que ce singe fut interpellé par cette femelle fière de son nid, il grimpa sur le samî et brisa son nid en cent morceaux.
Voilà pourquoi je dis :
Il ne faut pas donner un avis à tout individu quel qu’il soit. Vois : un sot singe priva de maison celle qui avait une belle maison.
Ainsi, sot que tu es, quoique instruit par de respectables maîtres, tu n’as rien appris ; ou plutôt ce n’est pas ta faute, car l’instruction profite et donne du mérite au bon, non au méchant. Et l’on dit :
Que fait le savoir s’il est placé en lieu non convenable ? Il est comme une lampe posée dans une cruche couverte d’obscurité.
Aussi, comme tu as acquis un savoir inutile et que tu n’écoutes pas mes paroles, tu ne connais pas même ta propre tranquillité. Tu es donc sûrement un inférieurement né. Et l’on dit :
Ceux qui connaissent l’Écriture doivent savoir qu’il y a dans ce monde le fils né, le fils également né, le fils supérieurement né et le fils inférieurement né.
Le fils né a les mêmes qualités que la mère ; le fils également né ressemble au père ; le fils supérieurement né le surpasse ; le fils inférieurement né est l’inférieur des inférieurs.
Et l’on dit : Râma ne connaît pas la gazelle d’or. Et en outre :
Il ne s’inquiète pas même de sa propre perte le méchant qui se réjouit du malheur d’autrui : souvent, au commencement d’une bataille, quand la tête périt le tronc danse.
Ah ! on dit ceci avec raison :
Dharmabouddhi et Koubouddhi me sont tous deux connus : le fils, par son savoir inutile, fit tuer le père au moyen de la fumée.
Comment cela ? dit Dauianaka. Karataka dit :

” Le Passereau et le Singe”

  • Panchatantra 19

Previous Post

Le Parvenu et son Ami

Next Post

Le Pastou et le Matou

Next Post

Le Pastou et le Matou

Ajouts récents

  • Fables du XXIe siècle
  • Hommage à Kader Reffes
  • Zeus, Promothée, Athéné et Momos
  • Zeus et les Hommes
  • Zeus et les Hommes
Rue Des Fables

  • Origines des Fables
  • Anecdotes
  • Citations
  • Fables illustrées

ruedesfables.net - 2021 I Règles de confidentialité I Contact I Politique de confidentialité

No Result
View All Result
  • Accueil
  • Blog des fables
  • J. La Fontaine
    • Les fables de Jean de La Fontaine
    • Anecdotes sur La Fontaine
    • Théâtre de La Fontaine
    • Contes de La Fontaine
    • Livre 1er
      • Livre 2
      • Livre 3
      • Livre 4
      • Livre 5
      • Livre 6
      • Livre 7
      • Livre 8
      • Livre 9
      • Livre 10
      • Livre 11
      • Livre 12
  • Les Fabulistes
    • Biographies et jugements
    • Fables analysées et expliquées
    • Citations
    • Fables-Express
  • Antiquité
    • Ésope
    • Analyses des fables d’Ésope
  • M-âge
  • XVIº
  • XVIIº
    • Jean de La Fontaine
  • XVIIIº
  • XIXº
    • Jean Anouilh
  • XXº
  • XXIº
  • Éditos
    • Billets d’Humeur
  • Illustrations
  • Livres
  • À vous

ruedesfables.net - 2021 I Règles de confidentialité I Contact I Politique de confidentialité

Welcome Back!

Login to your account below

Forgotten Password?

Retrieve your password

Please enter your username or email address to reset your password.

Log In
Ce site fonctionne avec des cookies. En continuant, vous acceptez leur utilisation.