“Le renard qui n’avait jamais vu de Lion ” – Un renard n’avait jamais vu de lion. Or le hasard le mit un jour en face de ce fauve. Comme il le voyait pour la première fois, il eut une telle trayeur qu’il faillit en mourir. L’ayant rencontré une deuxième fois, il eut peur encore, mais pas autant que la première fois. Mais à la troisième fois qu’il le vit, il s’enhardit jusqu’à s’en approcher et à causer avec lui.
Cette fable montre que l’accoutumance adoucit même les choses effrayantes.
Ἀλώπηξ μηδέποτε θεασαμένη λέοντα
Ἀλώπηξ μηδέποτε θεασαμένη λέοντα , ἐπειδὴ κατά τινα συντυχίαν ὑπήντησε, τὸ μὲν πρῶτον ἰδοῦσα οὕτως διεταράχθη ὡς μικροῦ καὶ ἀποθανεῖν. Ἐκ δευτέρου δὲ αὐτῷ περιτυχοῦσα ἐφοβήθη μέν, ἀλλ‘ οὐχ οὕτως ὡς τὸ πρότερον. Ἐκ τρίτου δὲ θεασαμένη οὕτω κατεθάῤῥησεν ὡς καὶ προσελθοῦσα αὐτῷ διελέχθη.
Ὁ λόγος δηλοῖ ὅτι ἡ συνήθεια καὶ τὰ φοβερὰ τῶν πραγμάτων καταπραΰνει
.
- Esope – VIIe VIe siècles avant J.-C.