Dans une galerie un gros Singe fort laid,
En la singe famille ainsi que chacun l’est,
Gravement s’avançait contemplant des peintures.
Clignant de l’œil en parfait connaisseur,
Monsieur cherchait son jour, se donnait des postures ;
De ce trait admirait le fini, la douceur,
D’un autre plus souvent critiquait la rudesse.
A ses yeux cependant se dresse
Un grand Miroir, objet pour lui nouveau.
Il y voit son image, et la croyant tableau :
« Voilà, dit le Narcisse, entre tous le plus beau. »
“Le Singe et le Miroir