A
Oses-tu l’égaler à moi !
Disait au socle une fière statue ;
Je porte mou front dans la nue.
Et je pose le pied sur toi,
Encore trop heureux qu’un jour je ne t’écrase !
— Plus de douceur et moins d’emphase :
Il te sied bien de m’insulter,
Être faible, injuste et superbe!
Si je cessais de te porter,
Je te verrais bientôt sous l’herbe.
“Le Socle et la Statue”