Vers le soir d’un jour d’été, le soleil vit une vapeur épaisse et malsaine, qui se répandait sur les plus belles fleurs des jardins et des prés. Tu as choisi le temps de mon départ, dit le soleil, pour répandre ton influence pestiférée, et pour ternir les beautés de la nature : jouis pendant quelques heures du triomphe de ta malignité : je reviendrai demain matin réparer les maux que tu auras faits, et mettre fin à ton existence.
Le soleil est l’emblème de la vérité, qui dissipe, tôt ou tard, les vapeurs de la médisance.
“Le Soleil et la Vapeur”