Le vieux curé de mon village
Donnait à tous les malheureux.
Un jour un pauvre qu’il soulage,
De le dire fut désireux.
« Mon brave ami, je vous pardonne.
» Dit le curé, mais tâchez bien
» De n’en plus parler à personne,
» Je n’oserais plus vous faire du bien. »
Que toujours, mes enfants, votre main gauche ignore
Ce que donne la droite au pauvre qui l’implore.
Trop souvent c’est la vanité
Qui se fait sœur de charité.
“Le vieux Curé”