• Accueil
  • Blog des fables
  • J. La Fontaine
    • Les fables de Jean de La Fontaine
    • Anecdotes sur La Fontaine
    • Théâtre de La Fontaine
    • Contes de La Fontaine
    • Livre 1er
      • Livre 2
      • Livre 3
      • Livre 4
      • Livre 5
      • Livre 6
      • Livre 7
      • Livre 8
      • Livre 9
      • Livre 10
      • Livre 11
      • Livre 12
  • Les Fabulistes
    • Biographies et jugements
    • Fables analysées et expliquées
    • Citations
    • Fables-Express
  • Antiquité
    • Ésope
    • Analyses des fables d’Ésope
  • M-âge
  • XVIº
  • XVIIº
    • Jean de La Fontaine
  • XVIIIº
  • XIXº
    • Jean Anouilh
  • XXº
  • XXIº
  • Éditos
    • Billets d’Humeur
  • Illustrations
  • Livres
  • À vous
Contact
Rue Des Fables
mercredi 22 mars 2023
  • Accueil
  • Antiquité
  • Moyen-âge
  • XVIe siècle
  • XVIIe siècle
  • XVIIIe siècle
  • XIXe siècle
  • XXe siècle
  • XXIe siècle
No Result
View All Result
  • Accueil
  • Antiquité
  • Moyen-âge
  • XVIe siècle
  • XVIIe siècle
  • XVIIIe siècle
  • XIXe siècle
  • XXe siècle
  • XXIe siècle
No Result
View All Result
Rue Des Fables
No Result
View All Result

Le Villageois et le Serpent

K.R. by K.R.
novembre 18, 2021
in Fables de La Fontaine
A A
1
VIEWS
Partager sur Facebook

Esope conte qu’un Manant,
Charitable autant que peu sage,
Un jour d’Hiver se promenant
A l’entour de son héritage,
Aperçut un Serpent sur la neige étendu,
Transi, gelé, perclus, immobile rendu,
N’ayant pas à vivre un quart d’heure.
Le Villageois le prend, l’emporte en sa demeure,
Et sans considérer quel sera le loyer
D’une action de ce mérite,
Il l’étend le long du foyer,
Le réchauffe, le ressuscite.
L’Animal engourdi sent à peine le chaud,
Que l’âme lui revient avecque la colère.
Il lève un peu la tête, et puis siffle aussitôt,
Puis fait un long repli, puis tâche à faire un saut
Contre son bienfaiteur, son sauveur et son père.
Ingrat, dit le Manant, voilà donc mon salaire ?
Tu mourras. A ces mots, plein de juste courroux,
Il vous prend sa cognée, il vous tranche la Bête,
Il fait trois Serpents de deux coups,
Un tronçon, la queue, et la tête.
L’insecte sautillant cherche à se réunir,
Mais il ne put y parvenir.
Il est bon d’être charitable ;
Mais envers qui ? c’est là le point.
Quant aux ingrats, il n’en est point
Qui ne meure enfin misérable.

Analyses de Chamfort – 1796.

V. 2. Charitable autant que peu sage ; Et à la fin,
Il est bon d’être charitable ; Mais envers qui ? c’est là le point.
Voilà ce qu’il fallait peut-être développer. Il fallait faire voir que la bienfaisance qui peut tourner contre nous-mêmes, ou contre la société, est souvent un mal plutôt qu’un bien ; que, pour être louable, elle a besoin d’être éclairée. C’est là la matière d’un bon Prologue. La Fontaine en a fait de charmants sur des sujets moins heureux. Au reste , il n’y a rien à dire à l’exécution de cet Apologue. Le tableau du serpent qui se redresse, le vers
V. 23. Il fait trois serpents de deux coups,
mettent la chose sous les yeux. On pourrait peut-être critiquer, cherche à se réunir, pour dire à réunir les trois portions de son corps ; mais La Fontaine a cherché la précision. « Le Villageois et le Serpent »

Commentaires de MNS Guillon – 1803.

Le Villageois et le Serpent
Le Villageois et le Serpent

Frappe, déjà sa tête est cachée à tes coups, Tandis que de son corps déchiré sur l’arène, Les cercles déroulés la suivent avec peine.
( Georg. L. III. p. 247)
(5) Il est bon d’être charitable :
Mais envers qui? c’est-là le point. Maxime importante. On lit de même dans nos livres sacrés : Quand vous faites du bien, voyez à qui vous le faites :
si benefeceris , vide cui benefeceris.
II est honorable à la sagesse humaine de se rencontrer dans son langage avec la sagesse suprême.
Peur mesurer la distance que La Fontaine a laissée entre lui et ses imitateurs, mettons en regard de cet apologue une des plus jolies fables qui aient été faites dans ce siècle : celle de l’Enfant et du Serpent, par M. Poinsinet le jeune, qui l’a imitée de Lessing. Cette charmante composition pleine de facilité, de mollesse et de philosophie, se trouve dans le Fablier français, page 129. On peut rapporter à ce sujet les fables d’Esope, 276 et 117. Un Berger élève des Louveteaux qui, devenus grands, tuent les Brebis compagnes de leur enfance. — Une Poule a couvé des œufs de Serpents ; à peine éclos, ils dévorent leur nourrice. Imité par Mérard S. Just, Liv. VII. fab. 17. (Le Villageois et le Serpent)

Previous Post

Le Villageois et le Cavalier

Next Post

Le Villageois et sa Mule, fable de Jauffret

Next Post

Le Villageois et sa Mule, fable de Jauffret

Ajouts récents

  • Fables du XXIe siècle
  • Hommage à Kader Reffes
  • Zeus, Promothée, Athéné et Momos
  • Zeus et les Hommes
  • Zeus et les Hommes
Rue Des Fables

  • Origines des Fables
  • Anecdotes
  • Citations
  • Fables illustrées

ruedesfables.net - 2021 I Règles de confidentialité I Contact I Politique de confidentialité

No Result
View All Result
  • Accueil
  • Blog des fables
  • J. La Fontaine
    • Les fables de Jean de La Fontaine
    • Anecdotes sur La Fontaine
    • Théâtre de La Fontaine
    • Contes de La Fontaine
    • Livre 1er
      • Livre 2
      • Livre 3
      • Livre 4
      • Livre 5
      • Livre 6
      • Livre 7
      • Livre 8
      • Livre 9
      • Livre 10
      • Livre 11
      • Livre 12
  • Les Fabulistes
    • Biographies et jugements
    • Fables analysées et expliquées
    • Citations
    • Fables-Express
  • Antiquité
    • Ésope
    • Analyses des fables d’Ésope
  • M-âge
  • XVIº
  • XVIIº
    • Jean de La Fontaine
  • XVIIIº
  • XIXº
    • Jean Anouilh
  • XXº
  • XXIº
  • Éditos
    • Billets d’Humeur
  • Illustrations
  • Livres
  • À vous

ruedesfables.net - 2021 I Règles de confidentialité I Contact I Politique de confidentialité

Welcome Back!

Login to your account below

Forgotten Password?

Retrieve your password

Please enter your username or email address to reset your password.

Log In
Ce site fonctionne avec des cookies. En continuant, vous acceptez leur utilisation.